En images

Tamerza, contreforts de l’Atlas Des motards dans l’immensité du désert Dans la fraîcheur d’une palmeraie Une ancienne mer désormais asséchée Caravansérail Un cavalier surgi de la nuit

Quelques dizaines de kilomètres de piste plus loin, c’est Tozeur et sa palmeraie, la plus importante de Tunisie, qui se dessine. Le jour se couche, une journée se termine... à l’oasis de Nefta, la « princesse du désert ».

Le convoi quitte la palmeraie de Tozeur sous les rayons du soleil levant. Direction le Chott el Jerid. Au bout d’une quinzaine de kilomètres, plus une âme qui vive à l’horizon. Une immensité de vide à perte de vue. Mais le spectacle qui s’offre aux motards est surréaliste...
Le Chott el Jerid est une ancienne mer d’où l’eau s’est retirée, mais pas le sel. Sur des centaines de km2, le sel resté en surface fait de cette partie de la Tunisie un véritable « lac blanc », une des plus grandes saumures d’Afrique du Nord.
- Lorsque le soleil se place à une certaine hauteur, l’horizon tremblant donne aux yeux des visiteurs l’illusion de « mirages ».

Un mirage ? Non, il s’agit de la ville de Douz, gardienne du grand Erg qui se présente. Un regard au loin, et le désert étale son immensité de sable fin.
- Tôt le lendemain, les moteurs des twins chauffent... Première, seconde, le cortège des motos quitte Douz sous un chaud soleil. Une longue route se profile à l’horizon. Plus de 100 Km de ligne droite s’annoncent.
- Durant plus de trois quart d’heure, c’est poignée en coin, on lâche les chevaux. Au détour d’une légère inclinaison de la route, un troupeau de dromadaires regardent, nonchalants, les motos fendre le désert...

Pierre Come, correspondant 12.

Publicité

Commentaire (0)

Infos en plus