Au sol, on peut encore lire les inscriptions laissées par le public lors du dernier Tour de France cycliste. Il faut laisser derrière soi les « Allez Virenque ! » et autres « Go Armstrong », pour attaquer le col de Neronne (1 242 m).
 La route grimpe doucement. Au sommet, un long ruban de bitume permet de visualiser toutes les montagnes, leurs lignes douces et leurs nuances infinies de vert.
 Elles sont embaumées par le parfum délicieux de la forêt. Une fois le cirque de Falgoux passé, le village de Salers laisse apparaître ses premières maisons. Un retour vers le passé s’opère alors...
 Après la visite de cette cantalienne, réputée pour ses cuirs, sa boisson aux extraits de plantes et ses vaches, nous empruntons la D 35, en direction du hameau de Fontanges.
 Les Salers, superbes vaches à la robe de peluche ocre et dotées d’imposantes cornes, se baladent nonchalamment sur le bord de la route. Dès le col du Légal franchi, la descente vers le village du Bruel s’amorce. Arrivé à Marmanhac, prendre à gauche par la D 58 pour emprunter un bout de la route des crêtes, au sud-ouest et fondre sur le village de Saint-Simon.
 A quelques encablures d’Aurillac, la D 17, qui remonte vers le nord propose un bitume magnifique. C’est toute la vallée de la Jordanne qui se dévoile ainsi sur plus de quarante kilomètres.
 La route suit les méandres de la rivière, traversant de charmants villages, comme Saint-Cirgues-de-Jordanne ou Mandailles. Le puy Mary s’éloigne doucement.
 Un coup de guidon à droite pour emprunter la D 317 et la montée du col du Perthus (pas celui d’Espagne !) s’annonce.
 Au fil des kilomètres, la végétation passe par tant de variétés que le regard est sans cesse en éveil.
 On arrive sur la N 122, pour rejoindre Massiac où nous emprunterons l’autoroute en direction d’Issoire.