Le 27 juillet, le « chameau » et son pilote ont fêté au Kirghizistan leurs 20 000 km de routes plus ou moins goudronnées. Henri avait prévu que son périple Paris-Cambodge n’excéderait pas cette distance, mais les impondérables d’un si long voyage en ont décidé autrement.
Le vaillant équipage a ensuite franchi la frontière chinoise après moult tracas bureaucratiques et doit se trouver, à la mi-août, du côté du Pakistan.
Côté droits de l’Homme, l’étudiant a bien rencontré plusieurs avocats dans chaque pays visité, mais éprouve des difficultés à recueillir les 10 propositions dans chacun d’entre eux.
Cependant, il s’accorde à commenter que son périple à dos de « chameau » ne laisse ni les autorités, ni les populations indifférentes. Vive la moto !
Cambodge, 20 000 km à dos de « chameau »
Quand la moto défend les droits de l’homme :
Henri Carpentier est parti de Lille et rejoindra le Cambodge sur une XT 600.
But de son voyage : promouvoir les droits de l’Homme.
L’étudiant en droit Henri Carpentier a fêté récemment ses 20 000 km parcourus sur la selle de sa XT 600, qu’il surnomme affectueusement son « chameau ».
Il a franchi 18 frontières au long d’un périple osé et chaotique qui doit l’emmener au Cambodge d’ici au 31 décembre 2005.
Car, avant de poursuivre ses études d’avocat, ce Don Quichotte des temps modernes s’est fixé comme défi de recueillir auprès des représentants d’avocats (que l’on appelle les « maisons du barreau ») de 27 pays, 10 propositions auprès de chacune en vue d’améliorer les droits de l’Homme.
« Ces idées seront ensuite transmises en vue de leur publication à tous les partenaires, à l’ensemble des barreaux visités pour que les horizons des droits de la personne s’enrichissent de nouvelles routes », explique Henri Carpentier.
A la recherche de propositions
Henri a décidé de mener son périple à moto, même s’il doit compenser son inexpérience en mécanique par un sens de la débrouille et du contact entretenu chaque jour. Après être parti de Lille début mars, il a traversé l’Europe de l’Est avant d’aller se perdre dans les pays issus de l’ancien bloc soviétique.