Sujet

Nicolas
le 27 octobre 2015 à 18:35

Polémique : la statistique de sécurité routière qui contredit la politique répressive du gouvernement

Elles sont arrivées bien tard, les statistiques d’accidents de la route de septembre 2015. Bien après que le gouvernement ait annoncé la répression qui allait s’abattre sur les motards. Hasard ou coïncidence ? Le nombre de tués à moto est historiquement bas…

Lire l'article
Tous les messages

Marcel

le 28 octobre 2015 à 13:43

Polémique : la statistique de sécurité routière qui contredit la politique répressive du gouvernement

D’autant, FPW, que si on commence avec les gants, on finira avec l’airbag !

En fait, là-dedans, tout est une question de vaseline. Les gants, c’est le plus facile à accepter, vu qu’à de rares exceptions tout le monde en porte. Et je constate que si la FFMC se bat contre le CT, elle me semble très laxiste sur la question de l’obligation des EPI. Mais qu’on ne s’y trompe pas, une fois que ce sera passé pour les gants, le reste suivra naturellement, chaque fois que la mortalité routière engendrera un centième ou un millième de morts en plus.

Toujours à la rubrique vaseline, j’imagine, que si l’obligation des gants finissait par passer, l’Etat ferait semblant de se montrer très cool : l’arrêté imposant l’obligation portera la mention "gants homologués", sans aucun doute ; une circulaire demandera alors vraisemblablement aux préfectures et FdO de se montrer tolérant sur la question de l’homologation... pendant un certain temps ! Ce qui n’empêchera pas les excès de zèle - et une circulaire n’ayant aucune valeur juridique... on connaît la suite ! Il n’empêche qu’assez rapidement, le rachat de nouveaux gants sera imposé.

Pour ceux qui estiment que ce ne serait finalement pas trop couteux, n’oubliez pas la suite : rachat d’un blouson (avec airbag ?), rachat de bottes/bottines... Et amendes salées à la clé en cas d’équipement non conforme (il n’y a aucune raison que la sanction ne soit pas la même que pour le casque - 135 € et 3 points).

Mais pour moi, le point primordial reste que l’Etat n’est en rien légitime à vouloir notre bien malgré nous, et à nous sanctionner si on refuse de le suivre dans ses conseils, donts certains tiennent plus du délire ou de l’effet de mode que d’autre chose...

Répondre à ce message

FPW46

le 28 octobre 2015 à 10:31

Polémique : la statistique de sécurité routière qui contredit la politique répressive du gouvernement

Salut MArcel

>> Et les gants ! Vous avez oublié les gants obligatoires. Ca aussi, c’est une vraie saloperie d’obligation, qui risque de nous couter fort cher si on laisse passer ça. <<

Et comment qu’il ne faut pas laisser passer...

D’autant que - au delà du problème des libertés individuelles sur lequel nous avons - je crois - la même analyse, le problème du port obligatoire du casque ne s’est absolument pas posé dans les mêmes termes :

Tu as fort justement soulevé une différence fondamentale avec les gants dans un autre message : le casque sauve des vies, les gants n’en sauveront jamais...

Mais au delà il y a encore des différences relatives tant à la question de l’homologation qu’à la manière dont la mesure a été appliquée et le contexte de son application.

1 - La norme : même si elle a évolué au fil du temps et que des casques homologables en 1970 ne le serait plus maintenant, l’attribution du label "AFNOR" précéda largement l’obligation de port (et en vertu du principe de non-rétroactivité un casque homologué en 1970 et toujours en état est toujours homologué même s’il ne répond plus aux normes actuelles !). Cela signifie que le possesseur d’un casque AFNOR (seuls autorisés à la vente dès avant l’obligation, si mes souvenirs sont exacts) n’a pas eu à en racheter un autre quand l’obligation de port est sortie. Situation tout à fait contraire pour les gants... J’ai trois paires de gants et pas une n’a d’homologation officielle QUI N’EXISTAIT PAS quand je les ai acheté, vais-je être dans l’obligation de racheter des gants "homologués" ?

2 - L’application de la mesure d’obligation : en 1970, quand j’ai passé mon permis A, le port du casque homologué n’était obligatoire que hors agglomération... Si mes souvenirs ne me trahissent pas, c’est en 1972 que l’obligation a été transformée en obligation de port constant. Déjà, en 1970 la grande majorité des motards (mais pas des cyclomotoristes !) portait le casque et la plupart d’entre-eux le conservaient même en agglomération... Il en est certes de même pour les gants et, une fois de plus, l’exception est plus à rechercher du côté des cyclomotoristes et des "scooterreux". Cependant, et comme dit au 1, les gants que nous portons majoritairement ne sont pas "homologués" selon une norme qui n’existe pas (encore ?) en réalité sur le plan légal (la mention "E.P.I." ne présente aucun caractère de norme contraignante et n’ai censée que garantir un certain niveau de qualité de fabrication qui n’est vérifié que par des organismes à but lucratif comme... DEKRA !).

Il ne faut absolument pas accepter cette porte ouverte au racket des gros équipementiers (seuls à pouvoir se payer une procédure d’homologation payante et chère) au détriment des artisans qui font travailler des gens ici, en France.

F.P.W.

Répondre à ce message

FPW46

le 28 octobre 2015 à 09:43

Polémique : la statistique de sécurité routière qui contredit la politique répressive du gouvernement

Oui,

L’union avec d’autres usagers est indispensable...

Mais attention tout de même à deux écueils :

- Les professionnels de la route (je ne parle pas ici des salariés, voire des petits artisans) NON en règle générale ! Car les grosses boîtes de transport routier qui n’hésitent pas à utiliser des camions et des chauffeurs "délocalisés" pour échapper aux contraintes réglementaires autant que possible et faire encore plus de profit sont au contraire largement choyées par les gouvernements "U.M.P.S." - fiscalement notamment - et par l’U.E. qui interdit toute mesure autoritaire de transfert sur le rail et les voies navigables du transport de marchandises ce qui serait positif à la fois pour une vraie sécurité routière et pour faire VRAIMENT diminuer la pollution...

- Ne nous faisons pas non plus d’illusion sur les élections... Le seul recours actuel est malheureusement celui de l’abstention la plus massive possible (attention au piège à C..s du F.N., lisez bien leur programme sur le site et comparez avec le discours) Mais quel poids cela aura-t-il au près de gens qui ne respectent même pas les résultats des referendums ?

Par contre, là où je te rejoins c’est quand il s’agit de ne pas nous couper des autres "quidams" usagers et en particulier des automobilistes qui comme beaucoup de motards ont des véhicules anciens - faute de budget suffisant pour acheter du neuf ou de l’occasion récente - et vont être emmerdés par les mesures voulues par les bobos "éco(N)logistes" de Paris et les démagos du ministère de "l’éco(N)logie"... Ainsi que les collectionneurs de véhicules anciens.

Cela implique de cesser de revendiquer des exonérations des mesures d’interdictions de circuler sur la base des spécificités des seuls deux roues à moteur, ce qui divise le mouvement ! C’est le caractère antisocial et inadmissible à ce titre des mesures en question qu’il s’agit de viser. Dès lors nous pourrions peut-être aussi - à titre de réciprocité - compter sur le soutien des mêmes dans notre bagarre contre les E.P.I. obligatoires et le C.T..

F.P.W.

Répondre à ce message

Naf The Biker

le 28 octobre 2015 à 07:25

Polémique : la statistique de sécurité routière qui contredit la politique répressive du gouvernement

C’est pas "tout seul" que la FFMC aura du poids.
En face de nous nous avons des lobby et un gouvernement qui les utilise pour nous faire racker.
Il faut s’unir avec les automobilistes, routiers, les professionnels de la route pour former un collectif qui aura du poids....avant des élections (2017 ? Ils y pensent déjà).
Et là nous aurons du poids

Répondre à ce message

Marcel

le 27 octobre 2015 à 22:38

Polémique : la statistique de sécurité routière qui contredit la politique répressive du gouvernement

Et les gants ! Vous avez oublié les gants obligatoires. Ca aussi, c’est une vraie saloperie d’obligation, qui risque de nous couter fort cher si on laisse passer ça...

A ce sujet, un petit texte de Gaspard Koenig, sur ce foutu pouvoir qui voulant faire notre bien malgré nous, prend beaucoup de libertés avec nos libertés...

http://www.liberation.fr/evenements-libe/2015/10/26/sous-couvert-de-faire-le-bien-des-gens-contre-eux-memes-on-restreint-leurs-libertes_1408952

Répondre à ce message

mabolive

le 27 octobre 2015 à 22:21

Polémique : la statistique de sécurité routière qui contredit la politique répressive du gouvernement

Le problème c’est que les vraies priorités seront jamais évoquées. Personne n’est à l’abri, on peut entendre la détresse du mère, ou les avis d’experts. Mais la motivation des politiques n’est pas notre sécurité, les radars, les prunes sont une manne qui les entretient. Les choses qui nous protegeraient coûtent de l’argent : Sécurisation des équipements, formation des conducteurs, réduction du couts des protection. Bref, une fois de plus on se fout de notre gueule. Nos routes ici ne seront plus déneigées, parce que cela coûte... Ça c’est concrètement dangereux, mais on est toujours pas autorisé à mettre des clous... On va se mettre dans l’illégalité pour être en sécurité... Consternant

Répondre à ce message

Hugo

le 27 octobre 2015 à 21:24

Polémique : la statistique de sécurité routière qui contredit la politique répressive du gouvernement

Bien sûr c’est de la manipulation. Toujours les mêmes qui occupent les médias et nous innondent de leurs messages faciles à reprendre pour les média. La mère qui a perdu son fils dans un accident de la route et qui se veut la Jeanne d’arc de la violence routière et le Professeur spécialisé en tromatologie.
Ce sont des Ayatollas ! des tyrans larmoyants en robe noire et en blouse blanche !
Ce qu’ils veulent c’est que l’on revienne à des vitesses inférieures à celle d’un homme qui marche (en dessous de 6 km/h, aucun accident n’est mortel) !!
Les gouvernements sont des girouettes qui se contentent d’aller dans le sens du vent. Pas des pragmatiques. Ils frappent et frapperont toujours ceux qui sont dans l’angle mort des média.
Nous n’avons sans doute pas une voix assez forte, pour nous faire entendre.
Il est temps aussi de s’interroger sur les méthodes que nous employons : Klaxons, bouchons en ville et rupteur, contre plan média, orchestrations et mises en scène !

Répondre à ce message