En face du col de Pause se dresse le mont Valier du haut de ses 2 838 mètres. à Pont-de-Taule, commencent, à droite, la D 8 et la vallée d’Ustou qui acceuillait à la fin du XVIIIe siècle les premiers montreurs d’ours pyrénéens.
L’accès à la station de Guzet-neige vaut le détour, non pour son architecture mais pour le panorama sur les cirques environnants. Retour vers la D 8 et le col de La Trappe qui permet de découvrir la vallée du Garbet en contrebas.
Dans la descente, apparaît Aulus-les-bains, station thermale lovée dans son écrin de verdure. La route grimpe maintenant de nouveau, épingles et lacets contribuent au plaisir.
Voici bientôt le col d’Agnes à 1 570 mètres, les nombreux cyclistes qui l’empruntent nous rappellent que c’est un haut lieu du tour de France cycliste. -Le paysage devient un peu plus rocailleux et moins encaissé : la descente au frein moteur permet de mémoriser quelques images. On aperçoit au détour d’une épingle l’étang de Lers.
C’est ici que les géologues viennent observer la lherzolite, une roche magmatique relativement rare. La D 18 remonte vers le Port de Lers (1517 mètres) avant de plonger dans la vallée du Suc jusqu’à Vicdessos.
La D 8 prend le relais jusqu’à Tarascon-sur-Ariège où est fabriqué l’hypocras, apéritif médiéval à base de vin doux et d’épices. Le petit morceau de N 20 en direction de Foix est vite oublié pour rejoindre la D 618 qui revient à Saint-Girons.
Elle se fraye un passage au gré du relief. Parties ombragées alternent avec passages à découvert. Vous franchissez le col de Port (1 250 mètres) avant de rejoindre Massat.
Changement de décor : la route se blottit dans les gorges au plus près du cours d’eau. Au rond-point qui coupe la D 3 qui vient de Oust, tournez à droite.
La route à sens unique emprunte le tracé de l’ancienne voie ferrée et ses tunnels dans les gorges de Ribaoutou avant d’atteindre Saint-Girons qui a changé de couleurs sous la lumière du soir.
Six cols à franchir autour du massif de l’Arize
Six cols et donc beaucoup de virages au programme... Inutile de préciser qes les panoramas seront à la hauteur de vos espérance dans la région la plus tranquille des Pyrénées.
Saint-Girons. Le soleil levant illumine les façades des maisons qui se reflètent dans les eaux du Salat. Depuis la place ombragée par les platanes, l’observation des canards qui se jouent du courant tourne vite à la rêverie.
La D 618 longe le cours du Salat en direction de Tarascon. à sept kilomètres environ, la D 37 se faufile au sein des vallons vers Alos.
Ensuite les premiers virages annoncent la montée vers le col de Catchaudégué à 893 mètres. La descente traverse Sentenac-d’Oust pour rejoindre D 37 vers Seix.
La terrasse ensoleillée du centre du village vous fera certainement de l’œil. Profitez-en pour flâner le long du Salat (encore lui !) pour voir les maisons à galerie et le clocher-mur.
A droite, la D 3 remonte le cours d’eau vers sa source. à Couflens, la D 703 (à droite) serpente en lacets et s’arrête au col de Pause. Les points de vue sur cette départementale sont magnifiques et le bitume laisse peu à peu la place à la terre.