La liberté de manifester est-elle remise en question ? Au vu des récents agissements de la préfecture de Police envers la FFMC, il y a de quoi s’interroger ! Et pour cause : après la dispersion de la manifestation du 7 mai à Paris visant à dénoncer la portée anti-sociale des ZFE (Zones à Faibles Emissions), la responsable du service d’ordre - signataire du dépôt de la manifestation - est conviée à comparaitre au commissariat.

Le scénario se répète le lundi 9 mai : la responsable du service d’ordre est de nouveau sommée de se rendre au commissariat pour une audition d’1h45, accompagnée par l’avocat de la FFMC PPC. Le coordinateur quant à lui, pourtant présent lors de la convocation, n’est pas entendu.


Une "entrave à la circulation" selon la préfecture de Police de Paris

Alors que la préfecture de Paris avait autorisé et imposé un passage sur le périphérique lors de la manifestation, la FFMC PPC est accusée d’avoir bouché le trafic de celui-ci. Les manifestant(e)s roulaient sur l’ensemble des voies à allure réduite (20 km/h), en marquant quelques arrêts afin de resserrer les rangs. Ces manoeuvres visaient à éviter que les voitures n’intègrent le cortège en éloignant tout risque d’accident. Rien de plus normal donc !

Au final, en l’absence d’infraction caractérisée, les poursuites ont été classées sans suite par le procureur. Face aux précédentes accusations, la FFMC souhaite déposer plainte en s’appuyant sur le Code Pénal :

- Article 434-1 pour délit d’entrave au droit de manifester
- Article 432-4 pour atteinte par une personne dépositaire de l’autorité publique à la liberté individuelle de manifester

Mais coup de théâtre : les autorités font machine arrière le mardi 10 mai ! Elles signifient aux représentants de la FFMC PCC qu’ils devront se présenter devant le procureur. La FFMC annonce qu’elle ne cédera pas aux intimidations.

Soutenez la FFMC PPC en signant la pétition en ligne !

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