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Nicolas le 7 mars 2005 à 00:00 |
Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirs
On en est encore abasourdi : le nombre de procès-verbaux dressés contre les deux-roues motorisés stationnés dans la capitale a augmenté de 230 % entre 2003 et 2004. Les chiffres sont sûrs, puisqu’ils émanent de la Préfecture de Police de Paris : 9 387 PV ont été dressés contre des deux-roues à cause du stationnement en 2003, et leur nombre a grimpé à... 31 001 en 2004 ! En 2002, il n’y avait eu "que" 3 552 deux-roues verbalisés... Politique anti-2 roues à moteur ? Ces données confirment ce que l’on craignait, à force de recevoir à la rédaction des lettres de conducteurs scandalisés : ni la mairie, qui ne construit pas assez vite ses emplacements de stationnements dédiés, ni la Préfecture de Police de Paris n’ont envie de donner raison à tous les pragmatiques qui choisissent ce mode de transport pour échapper aux incessants bouchons empoisonnant la capitale. Côté mairie, on plaide pour le vélo et les transports en commun. Il faudrait peut être que les élus le comprennent, ceux qui circulent dans Paris ne sont pas seulement Parisiens. Et, parcourir des kilomètres en vélo, depuis la banlieue, ou attendre vingt minutes un RER dans le froid, n’est pas toujours un sort très enviable. En attendant, côté Préf’ on verbalise, et le Trésor Public encaisse le fruit des amendes... Pas les seuls visés.
Que les propriétaires de deux-roues se rassurent, ils ne sont pas les seuls visés : « Il n’y a pas de consigne particulière pour verbaliser les motos », insiste Serge Mounier, commissaire principal dans le 10e arrondissement. « Le nombre de voitures verbalisées à cause du stationnement a aussi considérablement augmenté. La volonté politique est de réduire la circulation des véhicules à moteur dans Paris. Les agents de police sont les instruments de cette politique ». Avec, parfois, des méthodes disproportionnées. Dans le 10e arrondissement, quartier central de Paris, la Ville procède au réaménagement d’une artère importante, le boulevard Magenta qui relie la place de la République au métro Barbès. Objectif, réduire à deux files la circulation automobile, et agrandir les voies de bus, la piste cyclable et les trottoirs. Les ingénieurs y ont prévu des stationnements pour les vélos, mais pas un seul emplacement pour les autres 2 roues ! Pire, au début des travaux en septembre dernier, des agents ont tout simplement verbalisé les 2 roues qui attendaient d’être réparés devant l’atelier de réparation rapide Doc Biker. « On est là depuis 2000, » explique Lionel Boyaval, le gérant. « Même si je n’ai pas l’autorisation d’étalage, on a toujours garé les machines devant le magasin car je n’ai pas d’accès en arrière-cour. On fait attention à ne pas gêner les passants et jusqu’à présent, nous jouissions d’une certaine tolérance. Le maire du 10e nous l’a même confirmé dans un courrier en 2001. Pourtant, en septembre 2004, ils ont aligné les motos. Trois fois de suite ! Au commissariat, ils m’ont indiqué qu’ils avaient ordre de nettoyer le boulevard... » Le commissaire Serge Mounier, qui n’était pas en poste à cette époque, explique cela différemment : « Certains commerçants utilisent la voie publique comme extension de leur magasin ». Problème : des motos, c’est difficile à stocker. Doc Biker et ses clients ne sont pas les seules victimes. En janvier dernier, Twity Motos, concessionnaire Kawasaki situé à quelques pas sur le trottoir d’en face, a lui aussi subi l’ire des forces de l’ordre : « Ce jour-là, ils ont aligné les machines de mes clients en attente de réparation, » déplore Thierry, le patron. « Or les bécanes, je ne les gare pas devant, sur le boulevard, mais dans la petite rue qui est derrière » (la rue Albert Thomas, ndlr) ! « Elles sont toutes alignées correctement, et ne prennent qu’un emplacement de livraison ». Là encore, la verbalisation fut soudaine, sans avertissement. « Il y a une politique anti-deux roues motorisés qui se développe à Paris », déplore Lionel Boyaval. Ventes en hausse. Paradoxalement, ces verbalisations interviennent alors que les ventes de motos et scooters ne se sont jamais aussi bien portées en Ile-de-France, preuve que ses habitants votent en masse pour ce moyen de transport des plus pratiques. En outre, il est sans doute plus écologique de réduire les embouteillages en favorisant les véhicules qui prennent moins de place sur la chaussée, que de les empêcher de rouler, incitant ainsi les gens à reprendre leur voiture. Les élus feraient bien d’écouter la vox populi plutôt que de camper sur des positions de principe qui, si elles sont louables, semblent bien éloignées de la réalité. Nicolas Grumel voir aussi FFMC75 |
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Anonyme le 9 mars 2005 à 10:25 |
> Paris : prouver l’intéret du deux roues motoriséPour l’excés de zèle, pas besoin de manif. Il suffit de trouver un bon coordonnateur pour mettre les motards d’accords sur ce principe une fois de temps en temps... histoire de bien mettre la pagaille...Et, pourquoi pas sur l’autoroute du soleil début juillet ? On a aussi le droit de partir en vacances ! |
Anonyme le 8 mars 2005 à 21:25 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsUne Gold, c’est comme un gros 4x4, c’est pas tellement conçu pour la ville. T’as déjà essayé de garer un LM002 sur une place de parking à Paris (ou ailleurs) ? Ne m’en veux pas de te chambrer, d’autant plus que tu soulèves un point intéressant : où en sommes nous des expériences menées en terme de conception des parkings motos ? A quand leur validation définitive ? L’un d’entre nous a évoqué précédemment son envie de casser quelquechose. Sans aller jusque là, à quand des manifestations en pleine semaine et sur la durée ? Manifester un dimanche ou un samedi, c’est bien, mais comme ça ne prend personne en otage, cela n’a pas beaucoup d’impact. Bloquer l’accès aux centres villes et aux voies rapides dans toutes les villes de France pendant une semaine complète, voilà qui va faire réfléchir un peu tout le monde. Faisons comme les routiers ou les agriculteurs, paralysons l’économie du pays. Allons squatter les préfectures, envahissons l’Assemblée nationale et le Sénat, faisons un méchouï dans les jardins de l’Elysée. Et plein d’autres actions plus marquantes que faire péter les rupteurs devant une quelconque Mairie ou Sous-préfecture. Et ce, quel que soit le temps. S’il le faut, allons jusqu’à la séquestration de nos ministres dans leur bureaux puis faisons les défiler à poil dans les rues pour montrer que comme tout le monde, ils ont une petite quéquette quand il fait très froid. Bon, j’exagère un peu, mais merde, faut se bouger le cul. La diplomatie n’a rien donné jusque là, agissons de manière plus musclée, comme en 80. C’est la saison des manifs ce mois-ci, elles reviennent comme les giboulées. Cet été, ce sera trop tard. Jaimie Reid , artiste graphiste situationiste anglais des années 70 disait :"ayez chaud cet hiver, brûlez les voitures !". Il serait temps de mettre le feu aux fesses de nos élus, leur rappeler que nous les avons élus mais que s’ils ne nous satisfont pas, on peut aussi les jeter. Par ailleurs, j’appelle les forces de l’ordre responsables à manifester à nos côtés. Messieurs, vous êtes autant victimes que les usagers de cette politique de l’autruche. Vous êtes instrumentalisés, ce qui nuit énormément à votre image auprès des citoyens : les relations sont telles que votre présence ou vos contrôles, au lieu de nous rassurer nous inquiètent d’avantage. Au lieu d’être respectés, vous êtes craints. Comment peut on supporter d’être considérés comme des boureaux plutôt que comme des héros ? Et dire que je voulais être Policier quand j’étais gamin, et qu’une fois mes études terminés j’ai même failli tenté le concours pour être officier. Julien (celui qui roule en GPZR et qui est omniprésent sur le site en ce moment). |
Anonyme le 8 mars 2005 à 21:18 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsDifférents groupes ont commencé à utiliser les élections européennes pour se faire Le gouvernement va finir par se soucier de tous ceux qui menacent de voter non. |
Anonyme le 8 mars 2005 à 14:51 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsIl me parrait évident qu’une moto ou un scooter fait une voiture de moins sur une place de stationnement payant. Je sais plus qui qu’a dit (Coluche il me semble) les stationnement ne sont plus génants depuis qu’ils sont devenus payant. |
Anonyme le 8 mars 2005 à 11:29 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsVivement les prochaines élections...??? et ça changera quoi ???? Le Mr Propre de la Mairie de Paris (Con-tassot) sera alors peut être ministre, et alors là on va rigoler...! |
Anonyme le 8 mars 2005 à 10:17 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsy en a marre noussommes vraiment pas nous les gens a deux roues ,motos, scot, mob elec, et vélo, a ne creer de polution en restant sur place alors mr le maire mr le prefet calculer la masse des voitures leur polution........ et laisser donc les deux roues qui eux roulent et n embouteillent pas la capital. la les mecs il nous prennent pour des nouilles et il faudrait faire quelque chose enfin plus ont nous prends pour des naves. plus ont laissent faire .une manif par semaine le vendredi soir avant le week-end hein les bourges vous n etes plus a compter vos heures dans les bouchons 10h heures de bouchons 34h de campagne ha quelle misére je vais casser un truc |
Anonyme le 8 mars 2005 à 09:58 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsIl est clair que le stationnement pose un réel problème : trop de vélos sans solutions qui viennent s’enchainer aux endroits prévus pour tous les 2 roues, les solutions, je ne les connais pas toutes mais le civisme en est quand même une gazzzzzzzzzzzzz |
Anonyme le 8 mars 2005 à 09:26 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsEncore un exemple criant de vérité de l’i"con"pétence des politiques :( vraiment c’est intolérable ce qui ce passe dans paris !! quand y’aura plus personne pour venir dans les magazin que va t-il se passer ?? ils vont réduire les voies de bus ??? y’a 30 ans c’etais le tout pour la voiture et maintenant c’est le tout vélo ! pFFF je me vois pas faire du vélo à 8h moins dix par 1 degré et arriver tout suant au boulot, c’est pas la meilleure façon pour être éfficace au taf !! et je vois pas ce que ca va changer à la pollution ce qui ce passe actuellement... mais bon encore une fois c’est la volonté du peuple qui s’exprime donc je retourne dans ma boite :p et n’oubliez pas de payer vos impôts !!! |
Anonyme le 8 mars 2005 à 09:02 |
> Paris : prouver l’intéret du deux roues motorisébonjour |
Anonyme le 7 mars 2005 à 23:44 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsPropriétaire d’une Goldwing il m’est souvent impossible de pénétrer dans les parking motos car ceux ci sont trop étroit d’accés. |
Anonyme le 7 mars 2005 à 20:58 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsDans l’un de ses sketches, Coluche disait "tant que je gagne, je joue". Eh bien, les politiques, tant qu’ils recoltent, ils jouent. Le pouvoir d’achat stagne, voire baisse mais ils continuent à s’acharner sur le porte-monnaie des classes moyennes. La tolérance zero, c’est pour le contribuable, pas pour le délinquant... |
Anonyme le 7 mars 2005 à 20:34 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsParis préfère les Jeux Olympiques aux motos va falloir se faire une raison !!! (un motard de province) |
Anonyme le 7 mars 2005 à 15:21 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsC’est écoeurant !!! Que les politiques soient d’un bord ou d’un autre, ils sont tout aussi débiles !!! Et pas la peine de demander un peu de jugeotte aux contractuelles et policiers Ca commence à devenir pénible d’être en permanence les dindons de la farce !!! Vivement les prochaines élections... Jacques |
Anonyme le 7 mars 2005 à 14:26 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsEt oui ! que reste t il a attendre de ces polytiques, tellement bien nichés dans leurs chateaux ou appartements luxueux, leur voitures avec chauffeur |
Anonyme le 7 mars 2005 à 13:11 |
> Paris : chasse aux deux roues sur les trottoirsFaut s’expatrier à Barcelone......... las-bas les parkings 2 roues font rever. y’en a partout. C’est que de la peinture et des zones délimitées, Pas compliqué à faire. Faut juste une volonté. |
Anonyme le 7 mars 2005 à 01:33 |
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