Vous le savez probablement, la période d’expérimentation de cinq ans qui concernait la circulation des deux et trois-roues motorisés a pris fin au 31 janvier. De fait, la tolérance accordée n’est officiellement plus de mise : le statut est donc l’interdiction, même si dans les faits, la pratique existe depuis des décennies.

Plaisir d’offrir, joie de recevoir
Saluons donc l’initiative de certaines brigades des forces de l’ordre qui ont été vifs à sauter sur l’aubaine pour faire régner la loi et l’ordre : nous avons reçu des témoignages de motards qui, se sont fait arrêter le 3 février sur l’A6 entre Massy et Paris et sont repartis délestés de 90 € et trois points sur leur permis.

Le zèle des pandores est étonnant, parfois, et pousse à regretter que certains sujets pourtant d’importance les mobilisent un peu moins. Ce, d’autant que la DISR s’est engagé sur la reconduction prochaine de l’expérimentation : de fait, les forces de l’ordre bénéficient d’un créneau pour pouvoir verbaliser, avant que la situation ne redevienne tolérée. C’est follement ingénieux... D’autres ont eu plus de chance : à Paris, certains se sont fait arrêter par les forces de l’ordre qui se sont contentées d’un rappel à la loi.

On aura d’ailleurs remarqué que, quasiment en même temps, fleurissent des panneaux un peu partout (notamment sur l’A13 et l’A86 autour de Paris), spécifiant la pratique de l’interfile et la limitation de vitesse des deux-roues à 50 km/h entre les files, panneaux qui sont là en vue de la prochaine expérimentation. Vous avez dit schizophrénie ?

Le service juridique de la FFMC Paris PPC a réussi à faire obtenir une jurisprudence sur la contestation de la circulation en interfile. Si vous êtes concernés par ces verbalisations abusives, contactez la FFMC Paris PPC, qui fera de son mieux pour vous aider à contester.

Ne manquez pas non plus la vidéo de la FFMC qui s’exprime sur cette question.

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