Bien choisir son pot d’échappement

Les silencieux rendent souvent l’âme trop tôt en raison de l’humidité et des vapeurs de soufre issues de la combustion. L’adaptable est tentant par rapport à l’échappement d’origine, mais la méfiance reste de mise.
Inutile de se voiler la face : remplacer son pot d’origine pour gagner des chevaux est illusoire.
Le zèle de la DGCCRF (Direction générale de la consommation, de la concurrence et de la répression des fraudes) pour freiner la vente de pots racing ainsi que les contrôles au sonomètre a mis un terme à cette aspiration.
Quatre nouveaux arguments sont donc apparus : gain de poids, sonorité, esthétique et prix.
Ce qui n’interdit pas un regard critique en magasin.
Pot réparable ?
Soyez attentifs à la conception de l’enveloppe extérieure : soudée, emboîtée ou collée, elle rend délicat et coûteux le changement de la laine de roche (isolation phonique parfois garantie à vie - un bon point). Les cerclages et rivets sur le pot facilitent cette opération de maintenance et permettent parfois de ne changer que l’extérieur en cas de petite chute. Certains fabricants (Remus) ont remplacé la laine de roche par une fibre céramique plus onéreuse mais moins périssable. L’investissement se justifie.