Et si la réhabilitation du contrôle technique moto, propulsée par les 3 associations anti-motos, visait à privilégier d’autres desseins que les prétentions écologistes desdites associations ? Au vu des informations dévoilées par les associations de défense de la moto (FFMC, FFM et Codever), il y a de quoi s’interroger. Car comme on le sait, un contrôle technique des 2RM ne changera rien ni à la question environnementale ni à la sécurité routière. Alors, pour qui roulent ces associations ?


L’association Respire financée pour prôner le 100% électrique

Forte de ses 97 adhérents (!), l’association Respire est largement financée par des acteurs de la mobilité électrique. Elle a reçu 40 000 euros de l’ONG T&E, une organisation européenne dont le fer de lance est la mobilité électrique. D’autres financements viennent de la société "Lime", l’un des acteurs majeurs de la location de vélos et trottinettes électriques.


L’association Ras-le-Scoot, acteur de la vente et de la location de vélos électriques

L’association Ras-le-Scoot s’est faite connaitre sur les réseaux sociaux par ses prises de positions extrêmes à l’encontre des usagers de 2RM thermiques. L’ancien délégué général de l’association Respire est à sa tête, mais ce n’est pas sa seule activité : il est actuellement responsable commercial chez "Riese et Muller GMBH", entreprise de vente et location de vélos électriques.


L’association Paris sans voiture, financée par la mairie de Paris

La mairie de Paris fait la guerre aux moteurs thermiques : stationnement payant pour les 2RM thermiques, fermeture des voies sur berges, création de pistes cyclables restreignant les voies de circulations, infrastructures créant des conditions de trafic chaotiques... On s’étonnera donc pas de constater que l’association "Paris sans voiture" (le nom est explicite) soit proche de ladite mairie, en témoignent les 39 000 euros de subvention perçus de sa part.


La vérité est ailleurs ?

En attaquant l’abrogation du contrôle technique 2RM sans objectif rationnel, les 3 associations suscitent la réflexion sur leurs réelles motivations. Écologie ? Non. Sécurité routière ? Non plus. Travailler main dans la main avec des acteurs de la mobilité électrique, diminuer l’attractivité du 2RM thermique et orienter l’usager vers des mobilités dont les 3 associations sont les promoteurs ? Fort probable !

Notons enfin qu’aucune de ces associations n’est enregistrée auprès de la HATVP (Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique), contrairement à la FFMC. De quoi questionner leur probité, alors qu’à l’évidence ils agissent auprès de nombreux élus et institutions en tant que représentants d’intérêts.


Source : FFMC

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