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le 8 octobre 2004 à 00:00 |
7ème Norma Moto Verte, fin de règne.La « Norma Moto Verte » est une épreuve qui fait exception dans le calendrier de l’enduro français. Cette compétition qui en est à sa 7ème édition est devenue une classique du genre, mais surtout elle arrive à tirer son épingle du jeu, alors que cet été de nombreuses épreuves ont été annulées faute d’autorisation préfectorale (la montée auvergnate, l’endurose, l’enduro du Limousin). Une des clefs de la réussite est peut être sa particularité dans le monde de la moto : une organisation à deux têtes, d’un côté le moto club Maurienne Moto Verte et de l’autre le gestionnaire de la station de ski savoyarde, la SOGENOR. Fort des bénévoles de l’un et des salariés et des bénévoles de l’autre, les intérêts sportifs sont préservés mais les retombées économiques ne sont pas oubliées, car il s’agit du plus gros événement de l’année pour la petite station de Maurienne, un comble au paradis de l’or blanc ! Marc Morales, gloire de l’enduro des années 80 puis du Dakar en est le traceur de l’épreuve et depuis les origines un des pilier de l’organisation : Germain succède à Passeri
Marc Germain, nouveau champion de France d’enduro 2004, a mis fin à la domination italienne des deux dernières années et qui succède à des pointures telles que Laurent Pidoux, David Frétigné et Cyril Esquirol. Le pari n’était pas gagné d’avance, car cette année l’italien (ex champion d’Europe) avait troqué sa Yamaha 250 deux temps pour la dernière née de la marque d’Alès, une puissante 450 quatre temps Sherco. En face, Marc Germain, vice champion du monde en 250 en 2003 s’alignait sur sa 250 WRF quatre temps, bien moins puissante sur le papier. « Je pensais qu’avec l’altitude j’allais être plus pénalisé par la différence de cylindrée » déclare Marc Germain « en fait la moto a bien marché du bas jusqu’au haut du parcours ». Dès le premier chrono le français prend une avance de 6 secondes sur le vainqueur 2003. L’italien, malgré deux scratch dans les montées suivantes, ne parvient pas à combler cet écart et en finale le grenoblois s’ impose. Christophe Poirier correspondant 73 |
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