« C’est une victoire » confie Thomas, « non seulement, les exposants, fiers de l’organisation, sont apparemment prêts pour une nouvelle édition, mais nos professeurs sont extrèmements satisfaits ! » et d’ajouter en évoquant la météo de ces derniers jours, « le nombre minimum de visiteurs fixés a été atteint »

Il est hors du commun de réunir dans le cadre d’un salon, le cyclo, le scooter et la moto, sans compter les collectionneurs, les passionnés de bicyclettes ou d’autres qui ne connaissent que Piaggio sous le nom d’un certain hyménoptère bourdonnant.

Cela a été l’occasion pour Hervé, un collectionneur de miniatures d’exposer un millier d’exemplaires de sa passion. « J’en ai laissé à la maison, je n’ai pas pu tout amener ! », précise ce Nazairien.

En 1972, suite à un accident de moto, il se lance dans ce passe temps qui est devenu depuis une immense collection, « ... Je me suis mis aux maquettes et les miniatures ont suivies » confie cet homme attaché à la mémoire du passé. Ces miniatures peuvent prendre toutes les formes : fèves, pin’s, statuettes en bronze où en fonte. Mais les plus originales sont sans doute celles qui sont en... biscuit, matériau aussi utilisé pour la fabrication des poupées dites de porcelaine.

La bande des quatre

Salon à St Nazaire : organisation
Le succès de ce salon est dû à l’action d’Aurélie, Thomas, Adeline et Morgan (de gauche à droite), les quatre GO, étudiants en BTS action commerciale du lycée Aristide Briand, qui ont mis toutes leurs tripes dans cette opération.

Non loin des remarquables réalisations des élèves d’RBT Création, l’école de peinture décorative de la région nantaise, le regard des visiteurs ne peut que s’arrêter sur la singulière Harley de Ludo. « Ludo est parti d’une base de 1340 Softail Springer, acquise autour de 10.000 € d’occasion. Après huit mois de travail et de considérables adapatations, elle a le look que vous pouvez lui voir »explique JP, spécialiste de la personnalisation moto de la région nantaise. « ...sa jante arrière a été spécialement conçue et importée d’Allemagne, pour un coût d’environ 2000 €, pour transmettre la puissance du 1600 cm3 qui propulse la machine »
Même si au bout du compte, la calculatrice affiche tout de même 38.000 €, cette pièce unique n’est nullement destinée à la revente.

Beaucoup de machines modifiées ne sortent qu’uniquement en talons hauts dans certains "Shows room". Elle peuvent être inquiétantes à l’utilisation. Le plaisir de Ludo est de la contempler et de jouir de sa métamorphose en toutes occasions...

A deux pas, on peut trouver pèle mêle les passionnés de vieux scooters, de PX et leur association « Scoot Toujours » qui présente quelques Vespa mythiques, et « l’Atelier Mécanique Solex » de la maison de quartier de Mean-Penhoët qui attendrit les visiteurs avec ses « bicyclettes qui roulent toutes seules ».

C’est tout ce mélange des genres et cette originalité qui a séduit les visiteurs.

Cette réussitte, on la doit à Thomas, passionné de sports mécaniques. C’est sous son impulsion, et avec ses trois camarades que les deux-roues se sont, de nouveau, tournés vers le large, dans cette cité des paquebots. Les quatre jeunes responsables ont assurément mis toutes leurs tripes pour réussir une telle première.

Le succès ayant été au rendez vous, il ne reste qu’à espérer qu’une deuxième édition soit mise en chantier pour l’an prochain, avec pourquoi pas d’autres organisateurs.

Alain LE POUPON - Correspondant 44

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