Petit logo « Fabrication Française » fièrement apposé sur le tablier, les nouveaux Yamaha X-Max et MBK Evolis mettent désormais en avant leurs origines tricolores. Assemblés dans l’usine de Saint-Quentin (02), « les deux pieds dans la betterave », comme le rappelle le patron de Yamaha France Eric de Seynes, ces deux scooters qui trustent le marché français depuis leur apparition en 2006, évoluent très légèrement dans leur version 2014 pour offrir un peu plus de confort.

Design : X-Max 400 Replica

Si la carrosserie prend un peu de volume et présente des lignes plus tendues, plus proche du grand frère X-Max 400, le nouveau design semble taper dans l’œil des nombreux scootéristes croisés sur notre trajet. Feu arrière à LED, jantes à bâtons plus fins, regard félin : ce relooking est une réussite et améliore légèrement la protection globale.

Digital inside

Plus que le dessin extérieur, c’est la vue de l’intérieur qui évolue grandement pour le conducteur : fini les aiguilles, la planche de bord passe au tout digital et sépare les données de vitesse - tours-minute dans la fenêtre de gauche ; le trip, l’heure et les informations de consommation dans la fenêtre de droite. L’ensemble est désormais contrôlé via une commande au guidon droit. À l’intérieur du tablier, la capacité de rangement évolue via deux espaces (dont un verrouillable). Enfin la trappe à essence a été modifiée pour en faciliter l’ouverture.

Confort en légère hausse

Côté confort, la selle a été revue et permet un maintien du séant très légèrement amélioré (creux prononcé). Elle prend cependant de la hauteur (+18 mm) pour culminer à 790 mm, ce qui rend le scooter toujours aussi délicat à manier pour les personnes de petite taille. Sous cette nouvelle selle, l’espace de rangement reste inchangé. On peut toujours placer deux casques intégraux sans problème (47 l).

Stabilité et rigueur au programme

La partie-cycle offre toujours des prestations de premier ordre. Malgré un poids inchangé (173 kg tous pleins faits avec ABS), le châssis tubulaire rigide propose un savant mélange de rigueur et de stabilité, tandis que les suspensions, toujours un poil fermes, ne talonnent jamais. Les amortisseurs arrières (réglables en précharge, 5 positions) ont cependant été retouchés pour offrir un peu plus de souplesse, ce que notre court essai par temps froid ne nous a pas permis de ressentir réellement. Notons enfin le passage à gauche du puissant frein à disque avant (ABS en option pour 400 euros supplémentaires) et son feeling toujours aussi sportif au levier.

Moteur inchangé : et alors ?

Inchangé, le moteur monocylindre de 15 chevaux offre toujours de bons départs au feu, des reprises au top de la catégorie et une vitesse maximum qui le rend particulièrement appréciable en usage périurbain, lors des dépassements de camion. Lorsque la vitesse autorisée atteint les 130 km/h, ce n’est pas non plus un problème pour le X-Max qui dispose d’une bonne allonge. Logiquement, la consommation n’évolue pas et devrait toujours se situer autour des 3,5 litres aux cent.

Verdict

Plutôt réussi, ce relooking maintient l’intérêt du modèle dans un marché 125 en berne (-50 % en 4 ans). Si les améliorations apportées au niveau du tableau de bord offrent un véritable plus qualitatif, les retouches de suspension et de selle ne sont pas transcendantes et ne relèguent pas le millésime 2013 aux oubliettes...

Reste qu’avec une hausse de tarif de 100 euros (4.399 € sans ABS), le X-Max se situe toujours parmi les scooters 125 les plus dispendieux du marché.

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