Partie cycle. Tout d’abord, la légèreté de l’ensemble retient l’attention. À allure lente, direction, tenue de cap et tenue de route sont irréprochables. Seuls de légers délestages du panier se font sentir dans les virages à droite qui se referment.
- En forçant le rythme, ça se complique : virer à droite demande de rendre la main et de contrôler du frein arrière pour ne pas se sortir. Le panier, trop léger, déleste facilement. La fourche, de type Earles, garantit une tenue de cap imperturbable et les freins offrent des décélérations de premier ordre.

Confort. Si davantage de fermeté réduirait les mouvements de caisse et le roulis, les suspensions, réglées souple, concourent à un confort très satisfaisant. Le singe apprécie la protection du pare-brise et la banquette bien rembourrée. Ses seuls regrets : le vide-poches trop petit et le manque de maintien lors des freinages appuyés.

Côté rangement, les 210 litres du coffre sont suffisants. Au cas où, un porte-bagages se fixe sur le capot pour augmenter la capacité d’emport.

Moteur. Le comportement du gros V-twin longue course fait partie des bonnes surprises. Les 15,3 m.kg de couple catapultent l’engin avec une sonorité des plus agréables. Hors agglomération, la moindre ligne droite est prétexte à tester l’accélération.
- La plage d’utilisation est réduite (de 2.000 à 4.000 tr/min), mais le mode d’emploi est simple à assimiler. Hélas, au bout de 122 km, le témoin de réserve clignote !

Verdict. La qualité de fabrication et l’excellent accord de comportement entre le moteur Yamaha et le Joke’R2 font de cet attelage un bon choix. Tant qu’on n’aspire pas à la balade longue ou sportive en raison de l’autonomie et de la légèreté du panier. La gueule unique aidera à faire accepter la note : 22.679 euros.

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