Principales et significatives modifications : une nouvelle fourche inversée de 41 mm de diamètre, des étriers de frein et un maître-cylindre avant de type « radial », une géométrie légèrement modifiée (chasse et angle de chasse) et un pneumatique avant au flanc plus haut. La majorité des composants moteur sont identiques et l’habillage conserve ses lignes affûtées et son optique à 4 ampoules lenticulaires.

Dès les premiers kilomètres, la R6 rassure. Le conducteur évolue en effet en milieu connu, basculé sans excès sur des demi-guidons légèrement écartés. Mais la Yamaha ne s’est pas transformée en routière ! Quant au moteur, il reprend toujours avec brio des 6 500 tr/min pour s’envoler sans complexe jusqu’à la zone rouge (15 500 tr/min). Un caractère explosif maîtrisable sans effort tant ce moteur est souple et doux à la remise des gaz. Un trait de caractère que partage aussi la Kawasaki 636. L’agrément et les performances délivrées dans cette catégorie se tiennent toutefois dans un mouchoir de poche. Dernier regret, une faible autonomie, 190 km avant réserve, peu en phase avec les performances et les aptitudes routières...

Sur route, la Yamaha reste donc fidèle à ses principes fondateurs : facile à emmener d’un virage à l’autre tout en offrant une bonne tenue de cap. Elle sait faire, en toute décontraction, à une augmentation du rythme, d’autant que le travail sérieux des suspensions allie fermeté sur les compressions et velouté sur les petites altérations du bitume. Enfin, le freinage, désormais confié à des étriers de frein radiaux, comme ses rivales, apporte un plus dans la facilité de gestion de la puissance.

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