On croyait que le concept avait du plomb dans l’aile, car il générait beaucoup de contestations et n’était pas assez rentable. Eh bien non, au lieu d’arrêter la verbalisation aux carrefours par des radars de feux tricolores, la Sécurité routière a fait développer un nouvel appareil.

Un pilier anodin. Ce dispositif est constitué d’un simple mât de section carrée et de couleur marron ou verte, doté de trois fenêtres en partie haute, sur la face orientée vers le feu. A l’approche d’un carrefour, rien ne permet d’identifier le radar automatique à l’affût dans ce poteau.

Flash instantané. C’est pourtant par ces 3 orifices que le radar détecte le véhicule qui passe au-delà de la ligne du carrefour tandis que le feu est au rouge, et que l’appareil photo flashe la plaque d’immatriculation. Le dispositif est identique à celui des autres radars de feu rouge, le fournisseur étant celui qui équipe déjà la moitié nord de la France.

Cinq appareils installés. Un premier radar de ce type a été installé à Versailles (78), et 4 appareils ont suivi dans la capitale, aux endroits suivants :
- 16e arrondissement : Allée de Longchamp, à l’angle de la route de la Porte-Dauphine-à-la-Porte-des-Sablons (dans les deux sens), dans le Bois de Boulogne pour être précis (photo ci-contre).
- 15e arrondissement : Rue de Vaugirard, à l’angle de la rue de la Convention.
- 10e arrondissement : Boulevard de la Chapelle, à l’angle de la rue Philippe-de-Girard (en direction de Stalingrad).
- 10e arrondissement : Boulevard de la Villette, à l’angle du Faubourg Saint-Martin (en direction de Jaurès).

Il est prévu d’équiper ainsi 7 autres carrefours de la capitale.


Celui-ci est installé allée de Longchamp, dans le Bois de Boulogne à Paris. 11 carrefours de la capitale seront bientôt surveillés par un dispositif de ce type.

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