Un plateau hétéroclite…
Plus de 300 machines étaient inscrites à cette 16e édition et parmi elles, plus de 60 side-cars. Des séances de roulage sont organisées pendant tout ce week-end du 5 et 6 juin en fonction des cylindrées ou des catégories. Il ne s’agit pas de courses, mais de simples séances de roulage.

Comme chaque année, un thème est à l’affiche et cette année ce sont les motos françaises.
On trouve ainsi des Gautier, une Ratier, une SPQ et… beaucoup de Motobécane ! Il y a aussi des 50 cm3 (avec des Testi, Malaguti, Itom…), mais aussi plein de Kawasaki de la fameuse coupe, des italiennes, japonaises, allemandes, anglaises, sans parler des sides à moteur BMW.

Ce que l’on remarque, lorsqu’on se ballade dans les paddocks, c’est l’extrême variété du plateau : il y a vraiment de tout, de la 125 Morini coursifiée à la MV Agusta 350 de course, en passant par des Vincent ou des Honda 1000 CBX six cylindres ! Le degré de preparation est aussi très contrasté, comme cette Yamaha XS 750 vite composée pour la piste ou cette Ducati 900 MHR bichonnée.

…qui roule dans la bonne humeur !
« Ce qui me plait le plus ici » nous explique Patrick Tran Duc, venu ici avec sa Gautier, « est l’extrême convivialité des gens. On ne vient pas ici pour s’afficher ou montrer sa machine, mais pour passer un bon moment ensemble en humant cette formidable ambiance qui régnait sur les circuits dans les années 70. Pendant le week-end, on s’éclate autant dans le paddock que sur la piste. » Ancien rédacteur en chef de France Moto (journal de la FFM), il n’a jamais manqué une seule édition des Trophées.

Dans les paddocks justement il y a une belle animation. À l’heure du repas de midi, les barbecues vont bon train ! Certains « mécaniquent », d’autres s’adonnent aux emplettes dans les stands de la bourse d’échange. En attendant la prochaine séance, deux pilotes anglais profitent du soleil et de la chaleur assis à coté de leurs Vincent…

Plus loin, le Motobécane Club de France affiche toutes les belles motos de ses adhérents réunies pour l’occasion. Quant à la bande de copains en 50 cm3, ils sont presque naturellement tous réunis autour d’un espace, tout comme les sidecaristes ont investi la totalité du paddock près des stands.

Chacun vit ce rassemblement autour d’une passion, parfois différente, mais toujours dans un état d’esprit proche de celui qui les regarde au moment d’entrer en piste. Le grand portrait de Gérard, placé sur la tour de contrôle, impressionne et son regard semble dire « allez-y, profitez de la vie » ! C’est certainement ce qui feront tous les pilotes, hommes et femmes, une fois sur la piste.

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