Probablement en ligne de mire, la Harley V-Rod Muscle (sinon toute la gamme VSCR), la Suzuki B-King ou encore la Yamaha 1700 V-Max, toutes trois conçues autour d’un bouilleur bien musclé.

Et sur la Rocket III, c’est bien l’énorme 3-cylindres qui fait office de pierre angulaire. Un bloc qui ne rougirait pas s’il était installé sous le capot d’une berline : s’il n’est pas le plus puissant de la production moto, ce « 3-pattes » de 2294 cm3 est à n’en pas douter le plus coupleux, toutes architectures confondues.

Et le couple est justement en hausse sur la Rocket III Roadster : « La puissance maximale (en version libre) est supérieure à celle de la Rocket III précédente et le couple progresse de 14%, s’établissant à l’incroyable valeur de 224 Nm. (environ 23 m.kg ndlr) », nous dit Triumph. Bref, de quoi plisser encore plus le bitume à l’accélération !

Hormis ce gain de chevaux et de couple probablement superflus, c’est une nouvelle ergonomie qui attend le futur acquéreur : « Les nouveaux repose-pieds sont plus reculés et plus bas que ceux de la Rocket III. La nouvelle selle a été rehaussée ; le pilote est ainsi installé plus en hauteur et plus en avant, ce qui donne à ses jambes une position confortable et naturelle tout en le rapprochant du guidon. »

Les suspensions arrières sont aussi annoncées comme plus confortables, et les principaux composants « prennent une teinte noire pour renforcer l’image "mauvais garçon" de la Rocket III ». Les nouveaux silencieux d’échappement sortent de chaque côté de la moto, et leur sonorité aurait été étudiée pour flatter au mieux les oreilles. Moins « mauvais garçon », mais pas forcément inutile vu le gabarit de la bête, le freinage sera équipé de l’ABS en série.

« Au final, cette moto est la Rocket III la plus facile à piloter », affirme Triumph. Vérification lors de l’essai, très prochainement. La Rocket III Roadster sera disponible chez votre revendeur dès la mi-novembre 2009, à un tarif qui n’a pas encore été communiqué.