Un total de 127 motos préparées exposées à l’intérieur du Carreau du Temple (Paris 3e), venues de toute l’Europe, du chopper au café-racer en passant par les scramblers et autres brat-style. Tout autant, sinon bien plus, paradant dehors, les 11 et 12 avril… En plein centre de Paris, The Bike Shed Motorcycle Club a réussi son coup, parvenant à imposer la motocyclette dans ce quartier traditionnellement dévolu à la bicyclette, surtout les week-ends.

Vintage
Dans cette ambiance vintage, la capitale était au cœur de la tendance européenne. Nous vous proposons un vaste tour en images de cette drôle de concentre, entre salon et événement lifestyle, qui dessine les contours d’un phénomène semblant en passe de dépasser la simple mode. En effet, la qualité technique de certaines préparations, la noblesse des matériaux utilisés, prouvent que ces motos, et les ateliers qui les préparent, sont là pour quelques années.

Selle plate et jantes à bâtons
Côté technique, ce Bike shed a confirmé la prédominance des réalisations inspirées du café-racer et du scrambler. Le sempiternel flat BMW à selle plate et réservoir dépareillé façon Blitz fait toujours recette.

Néanmoins, les monocylindres Honda 650 Dominator et autres 4-cylindres refroidis pair air et huile de Suzuki deviennent des bases communes d’expérimentation. Les jantes à bâtons reviennent à la mode, pourvu qu’elles soient équipées de pneumatiques de qualité, et les instrumentations gagnent en informations, via des modules électroniques miniaturisés. Enfin, le carénage endurance fait lui aussi son entrée sur la scène vintage.

Salon à la mode
Côté spectacle, on s’est amusé des fringues vintages et de certains looks bien sentis. Le barbier venu de Londres, un tanneur, le triporteur Vespa vendant l’espresso italien, les confiseries en cornet, confortaient le visiteur dans une ambiance vintage qui allait bien avec le lieu, l’ancien marché couvert reconverti en espace culturel et d’exposition qu’est le Carreau du Temple.

Regrettons juste un prix d’entrée assez élevé, à 15 euros (les deux jours), que les organisateurs disent être aligné sur les salons parisiens. Difficile, alors, de céder aux « goodies » : il fallait compter 25 € pour passer entre les mains du barbier, et plus encore pour les tee-shirts et autres sapes vendues dans les stands. Le beau, le chic, le bel ouvrage a un prix…

Mais ne soyons pas bégueule, et découvrons en images cet univers « prépa ». Qui continue d’intriguer les « vrais » motards : ces mecs sont-ils de réels rouleurs ou de simples rouleurs de mécaniques, amateurs d’un objet aux lignes rétro ? Sont-ils de vrais motards ? Et d’ailleurs, qu’est-ce qu’un vrai motard ?

À vous d’en débattre en posant votre commentaire dans le forum lié à cet article.

Les marques aussi étaient présentes

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Dans la boutique :
- La collection des T-shirts "Coeur de motard" illustrés par les plus beaux moteurs de moto
- Le livre « Motos rétro » et ses superbes machines vintages et préparées

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