En enfourchant la GSX-F, on remarque d’emblée son orientation sport par rapport à la Bandit. La selle est ferme, les suspensions avant et arrière sont tarées plus dur et le guidon de type cintre plat invite à baisser le regard vers le large compte-tours.
Du côté mécanique, les coups de gaz à l’arrêt s’accompagnent d’une petite résonance dans le carénage. Le ton est donné.

Même si nous n’avons pas affaire à une hypersport, l’atmosphère générale incline à s’effacer derrière la bulle, ce qui reporte une partie de la pression sur le casque plutôt que sur les épaules.
Une petite poussée sur le guidon suffit à mettre la GSX-F sur l’angle et elle maintient sa trajectoire avec rigueur tant que le bitume reste bien lisse.
Sur les bosses prises plein angle, l’amortisseur arrière manque d’amorti pour assurer de vraies prestations de sportive.
Mais telle n’est pas la prétention de cette machine d’entrée de gamme qui assure aussi en toute décontraction, grâce à la bonne volonté et à la souplesse de son quatre-cylindres, les étapes autoroutières comme les déplacements urbains.

La GSX-F, qui existe aussi 34 ch mais pas en version ABS, propose les qualités que nous connaissions déjà à la Bandit. À savoir une bonne maniabilité malgré un poids non négligeable de 241 kg tous pleins faits, un moteur alerte capable de plus de 200 km/h tout en offrant un couple intéressant pour pouvoir enrouler.
La GSX-F s’avère donc une sport-tourisme homogène et polyvalente, abordable question tarif et sans réelle concurrence.
Seules sa cousine Kawasaki ER6-f et sa soeur SV 650 peuvent lui donner la réplique ; mais ce sont des twins…

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