Le 400 Burgman, c’est l’archétype du scoot tel qu’on se l’imagine. Des lignes classiques, un physique passe-partout (un peu comme le Majesty…) et un équipement au service de son propriétaire.
Sur ce dernier point, il fait très fort côté rangements. L’ergonomie n’appelle pas de critiques, et les moins grands seront à l’aise, la selle ne culminant qu’à 700 mm.

En ville, le moteur déçoit. Les démarrages sont laborieux (guère mieux qu’un 125…) et le timbre du moteur, accompagné de vibrations, ne donne hélas pas dans le « cossu ».
Heureusement que la maniabilité est bonne, bien aidée par un poids contenu (217 kg) et un diamètre de braquage (5,15 m) plus que correct. Autre sujet de satisfaction, sa tenue de route à grande vitesse.
L’arrière ne « pompe » pas exagérément et le moteur fait preuve d’une bonne santé, une fois lancé.
Côté protection, la largeur du tablier est un allié de taille, mais la bulle demanderait à être un peu plus large pour le bien-être des épaules.

Bon scooter, le Burgman pèche par un tarif moyennement placé vis-à-vis de la concurrence sans apporter de réel « plus » par rapport à cette dernière.
Un moteur plus onctueux ferait certainement pencher la balance de son côté…

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