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Stationnement moto : un marché juteux Paris : manque cruel de places Paris : répression accrue à craindre Stationnement moto : manif

- Les « services » sont nombreux : chenal spécifique 2-roues pour rentrer ; arceaux de sécurité pour s’arrimer à l’aide d’un antivol ; revêtement antidérapant ; éclairage et vidéosurveillance renforcés ; paiement par carte bancaire et prochainement, un lavage à sec Easy Wash…

- En échange, les usagers en deux-roues devront débourser 1 € pour une heure de parking, 2 € pour 2h et ainsi de suite jusqu’à 9h. De 10 à 24h c’est 10 € ; un abonnement mensuel coûte 89,40 €.

Vers la généralisation du parking payant ?

- Autant on peut comprendre qu’un propriétaire de deux-roues s’abonne à un parking près de chez lui pour que sa machine « dorme » en sécurité. L’abonnement mensuel est très onéreux, mais peut se justifier pour les riverains. Autant le principe du stationnement horaire est nouveau pour les 2-roues, et remet en cause sans l’affirmer explicitement, la gratuité du parking moto et scooter en surface.

- Cette démarche, dont la décision n’a pu échapper à la mairie de la capitale, augure-t-elle d’une réglementation invariable pour tous les stationnements 2-roues ? On peut le craindre. Et on va examiner avec attention, à partir du 2 juin, l’attitude des forces de l’ordre : les dizaines de motos et scooters stationnés gratuitement à l’extérieur, sur le parvis de la Gare de Lyon, seront-ils verbalisés ? Triste présage…

- Il devient urgent, pour tous les usagers en deux-roues, de s’associer au combat que mène la FFMC Paris-Petite Couronne, qui lutte depuis plusieurs années pour que le nombre d’emplacements gratuits et accessibles se multiplie à Paris.

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