Ce qui est surprenant, c’est l’écho médiatique d’une telle initiative, reprise en boucle par les médias, notamment les sites internet d’information. Depuis plusieurs décennies, d’autres associations d’usagers ont émis des propositions, qui n’ont pas eu autant de répercussions. C’est le cas de la FFMC, qui a publié en 2012 le « Manifeste pour une meilleure sécurité routière des deux-roues motorisés ». Il décline des propositions en 5 axes majeurs (cliquer sur le lien suivant pour accéder au manifeste de la FFMC).

« Au cours des dernières décennies, la FFMC a eu le sentiment de se battre seule contre la surenchère réglementaire, la culpabilisation et la punition permanente des conducteurs », soulignent les Motards en colère dans un communiqué. « Qu’une association d’automobilistes dise à son tour qu’une autre sécurité routière est possible, voilà de quoi rendre les "Motards en colère" contents ! »

« Infrastructures routières, formation des conducteurs, sensibilisation des jeunes en milieu scolaire, création d’une mutuelle d’assurance, tests des équipements moto disponibles sur le marché, participation active aux débats de sécurité routière et interpellation constante des institutions publiques… autant d’exemples des actions menées par la FFMC depuis 1980.

Aucune autre association d’usagers de la route indépendante n’a créé autant d’outils pour agir en faveur de l’amélioration des conditions de conduite des conducteurs de deux et trois-roues motorisés, catégorie la plus exposée aux
dangers routiers. »

L’enquête de 40MA démontre « que les conducteurs sont prêts à s’approprier les enjeux de sécurité routière, pour peu que les pouvoirs publics arrêtent de les assommer avec leur politique du bâton », conclut la FFMC. Motards et contents de l’être, d’être différents des automobilistes, d’être capables de se mettre en colère quand cela est nécessaire… La preuve que les conducteurs au guidon sont différents des conducteurs au volant !