On croyait avoir tout vu tout lu sur la sécurité routière. Eh bien non ! D’après le Daily Mail, une étude galloise publiée récemment affirme que conduire avec un gros rhume serait plus dangereux que de prendre le volant sous l’emprise de l’alcool.

Atchoum !
Ceux qui conduisent le nez bouché auraient des réactions plus lentes que les personnes ayant bu quatre pintes de bière. Les conducteurs ayant un rhume mettent plus de temps à s’arrêter en cas de freinage, ils collent plus au véhicule qui les précède et se rendent moins compte des dangers d’une collision. Mais le pompon, c’est quand ils éternuent : ils quittent la route des yeux pendant une durée qui peut aller jusqu’à 3 secondes. Et on vous dit pas quand il faut essuyer le pare-brise…

Temps de réaction en cause
Concernant la boisson, en Angleterre, la limite autorisée pour conduire est de 0,8 gr d’alcool par litre de sang, un peu plus haut qu’en France (0,5 gr/l). « Le rhume, ou la grippe, ralentit la réaction de 36 millisecondes », explique, sérieusement, le professeur Andy Smith, de l’université de Cardiff. « Dans le même temps, consommer une quantité d’alcool supérieure à la limite maximale ralentit le temps de réaction de 15 millisecondes. » On n’en attendait pas moins d’un scientifique anglo-saxon... Il faudrait évaluer cette étude à l’aune de la consommation de bière au Pays de Galles. Surtout le soir d’une victoire de l’équipe de rugby nationale contre la France !

Gare aux médicaments
Plus sérieusement, l’un des facteurs de risques quand on conduit, clairement identifié celui-ci, est la consommation de médicaments. Il est formellement recommandé, à la prise de pilules destinées à contrer les effets d’un virus grippal, de lire la notice, afin de vérifier si elles ont un impact sur son comportement (temps de réaction, réflexes, endormissement…) au volant comme au guidon.

Publicité

Commentaires (25)