Tous les usagers (autos, motos, cyclomoteurs…) devront posséder un éthylotest dans leur véhicule, mais, en cas d’absence, aucune sanction ne sera prise.

Voilà ce qu’annonce le décret paru ce vendredi 1er mars au Journal Officiel. Il supprime donc la sanction initialement prévue, d’une amende de 11 euros, tout en maintenant l’obligation pour tous les véhicules terrestres à moteur, y compris les conducteurs de cyclomoteur, de posséder un éthylotest.

Il confirme donc la proposition des « sages » du Conseil National de la Sécurité Routière (CNSR), en date du 13 février, qui s’étaient positionnés pour la détention obligatoire mais sans la sanction d’un éthylotest.

Difficile à comprendre
Pourtant, le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, le 15 février dernier, (voir Éthylotest, radars : M. Valls clarifie l’orientation du gouvernement ) avait indiqué qu’il n’imposerait pas l’obligation de posséder un éthylotest dans son véhicule. Hic !

Les fabricants sont gagnants
Finalement, rendre obligatoire, même sans sanction, la possession de ce dispositif est une aubaine pour les fabricants d’éthylotests qui n’auront pas de mal à écouler leurs marchandises auprès d’usagers ayant peur de se retrouver hors-la-loi.

En attendant le gouvernement, et en particulier son ministre de l’Intérieur, a tout intérêt à travailler sa communication à l’avenir.

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