Le constat est fait par le team manager de Kawasaki, Gilles Stafler : « Ce ne sont pas les Pirelli ou les Dunlop qui sont mauvais, ce sont les Michelin (pluie) qui sont un ton au-dessus ! », confiait-il à quelques heures de l’arrivée.
L’autre leçon de cette 32e édition des 24H du Mans est qu’en cas de conditions météo « difficiles », les Superstock (machines proches de l’origine) n’hésitent plus à faire jeu égal avec les EWC (inspirées du Superbike). Trois d’entre elles figurent en effet dans le top ten. Il s’agit de trois Suzuki : celle du Junior Team (n°72), celle du QERT (n°95) et enfin la n°27 du TRT, 9e au scratch !
La prochaine édition du Bol d’Or (12 et 13 septembre 2009) risque de se montrer, elle aussi, très disputée. Par contre, une seule équipe sera sûrement sur la sellette : le GMT 94. Depuis deux ans que le team de Christophe Guyot porte les couleurs officielles de Yamaha France, il n’a apporté aucun résultat probants à son employeur, avec deux abandons successifs au Mans (2009 et 2008) et une 6e place au Bol d’or 2008. Pas franchement de quoi pavoiser !
La réussite insolente de Yamaha Austria n°7, team privé s’il en est, sonne comme un défi face à l’équipe française.
