En images

Le road book « papier » Réaliser un road-book : étranger Réaliser un road-book : plus d’hésitation Réaliser un road-book : GPS

Réalisation

Pour la lisibilité, privilégiez un feutre épais et de préférence indélébile pour établir le document.
Évitez surtout les indications rédigées de façon trop développée.
Repérez sur la carte les points délicats (voir illustration) comme la départementale qui prend derrière l’église, ou celle qui se poursuit de l’autre côté de la nationale mais pas juste en face.
Quant à la direction à suivre, indiquez le prochain petit village (c’est souvent lui qui sera sur le panneau indicateur) et le gros bourg desservi.
« Tourner à droite sur la départementale 110 » se remplace avantageusement par « -> D110 ». Quelques symboles repères et des flèches suffisent pour s’orienter tandis que les noms de localités peuvent être soulignés pour faciliter les repérages.
À ce titre, les itinéraires à télécharger (www.viamichelin.fr, mappy.fr...) sont trop détaillés pour servir de road-book en l’état.
Mieux vaut les considérer comme des compléments pour établir son itinéraire et de se repérer sur le terrain en cas d’égarement (à condition d’avoir aussi sous la main la carte routière de référence).

GPS

Certains d’entre vous se diront qu’on est quand même à l’ère du numérique et du GPS. Mais finalement, le principe d’utilisation reste identique.
Ces appareils doivent se positionner de la même manière dans le champ de vision du conducteur et malheureusement, ils ne permettent pas toujours de s’orienter d’un coup d’œil (indications trop petites, cartes difficiles à déchiffrer, trop d’informations à l’écran...).
L’arrêt peut s’avérer nécessaire pour consulter les informations affichées sans détourner son attention de la circulation.
En fait, hormis le système « Tripy » qui génère des infos symboliques en forme de road-book (voir MM hors série Spécial tourisme 2006), la lisibilité de ces appareils laisse suffisamment à désirer pour que nombre de motards au long cours s’en remettent encore à la méthode traditionnelle du « pense-bête ».
Avec l’habitude, une page au format A4 suffit pour tracer 300 à 400 km de départementales (soit environ une étape journalière).
En plus, ce système permet de mémoriser le tracé, ne tombe jamais en panne et s’avère de loin le plus économique !

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