Les réfractaires auront directement pris la route des sources du Lison, près de Nans-sous-Sainte-Anne. On y laissera refroidir sa machine au parking, pour aller rejoindre à pied le site de la magnifique cascade. Une petite pause rafraîchissante avant de rejoindre la D9 jusqu’à Cléron, où un château du XVe surplombe la Loue (résurgence du Doubs). Un emplacement stratégique, à l’époque, pour surveiller un gué qu’empruntait la route du sel. Nous ne quittons pas la Loue, que nous longeons jusqu’à Ornans.
La ville de Courbet
La « petite Venise de Franche-Comté » nous accueille avec ses maisons suspendues, ses jardins étroits, ses ponts, et les couleurs superbes qui se reflètent dans la rivière. Là encore, coupez le moteur pour flâner et apprécier pleinement l’attrait de la ville natale de Gustave Courbet, le célèbre peintre, engagé politiquement dans la « Commune ».
À la sortie de la ville, une base de loisirs offre de nombreuses activités (canoë, VTT, accro-branche…). Restons sur la D67 pour rejoindre Lods, où vous pourrez visiter le musée de la Vigne et du vin. Pour continuer dans le spiritueux, la coopérative de kirsch de Mouthier vous attend quelques kilomètres plus loin. Mollo sur la dégustation, car c’est à partir d’ici que la route grimpe dans les magnifiques gorges de Nouailles.
C’est ensuite la D41 et la D443 qu’il faudra emprunter pour rejoindre le parking de la source de la Loue. Là, 400 mètres de sentier pédestre vous conduiront sur le site. Quelques kilomètres plus loin, après Ouhans, ne manquez pas la petite route à droite qui file vers le belvédère du Moine.
Vue sur le Mont-Blanc
C’est un agréable parcours de liaison qui nous mène à Bonnevaux, où il faut rejoindre la D9 jusque Labergement-Sainte-Marie.
La route se fait de nouveau tortueuse et étroite, surtout lors de la montée au Mont d’Or, où elle grimpe à travers les sapins avant de déboucher au sommet. Un tronçon particulièrement agréable, à savourer à faible allure.
Au parking, il ne restera que quelques centaines de mètres à parcourir pour atteindre la crête, où, par temps clair, on découvre le Mont-Blanc.
Descente vers Métabief, puis cap vers le fort de St-Antoine ; cette cave d’affinage du comté mérite le détour mais attention, il faut arriver tôt et certains jours, la visite est sur réservation (voir encadré ci-contre).
Au fil du Doubs
Direction Pontarlier par la N57, on aperçoit le château de Joux dont la visite est vivement recommandée, puis la D437 jusqu’à Morteau. Cette portion de route très agréable longe le Doubs et traverse le très joli défilé d’Entreroche. -Si l’heure est propice, c’est au bord du lac des Brenets, en face de la Suisse et non loin du saut du Doubs, qu’il sera idéal de se restaurer.
De Villers-le-Lac, rejoindre Les Fins, pour récupérer la D461 qui va nous mener à la Roche du Prêtre. Le belvédère surplombe une falaise abrupte et révèle une vue magnifique sur le cirque de Consolation et la vallée du Dessoubre. Il ne reste qu’à terminer la boucle pour rejoindre Quingey.
Les plus pressés prendront la route de Besançon, les autres finiront le circuit en beauté en bifurquant vers Ornans par la D492, et ils n’auront pas à le regretter !
