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Piaggio MP3 500 Sport : propre sur lui Piaggio MP3 500 Sport : retouches bienvenues Piaggio MP3 500 Sport : soute plus pratique Piaggio MP3 500 Sport : mode « eco » Piaggio MP3 500 Sport : usine à fluide complexe Piaggio MP3 500 Sport : ABS et ARS en 2014

Toujours plus ! Sécurité, confort et contribution à l’environnement, tels sont les crédos auxquels les constructeurs doivent souscrire vaille que vaille, tout comme les usagers d’ailleurs. Une demande à laquelle Piaggio s’est attaché à répondre avec cette nouvelle mouture, dite « Sport », de son MP3 500.

Position et prise en main plus « naturelles »

Pour le confort de conduite en particulier, il était souvent reproché à l’original, une ergonomie un peu contrainte. La selle a donc été rallongée. La position et la prise en main deviennent plus « naturelles ». Le passager dispose de plus de place et de repose-pieds rétractables. Pour ce faire, le constructeur a revues et renforcées les formes arrières du véhicule. Ceci sonne le glas du coffre au profit d’une classique soute sous la selle, plus pratique à utiliser. Même si l’assise est un peu plus ferme que sur le MP3 « normal », l’évolution s’avère donc bénéfique.

Un mode « eco »

Côté moteur, l’environnement, mais aussi le portefeuille profitent des améliorations effectuées sur la gestion électronique. La cartographie intègre désormais un mode « eco » qui, selon le constructeur, abaisserait la consommation d’environ 15%. Les chances sont toutefois minces qu’il soit beaucoup utilisé en ville, car le mode standard (sport ?) s’avère autrement réjouissant et « punchy ». Lors des phases de démarrage surtout. Mais en usage péri urbain (sans trop de feux), l’économie devrait être sensible.

Des mains d’orang-outan pour attraper les leviers

Troisième acte de cette évolution : la sécurité. En équipant son trois-roues de l’ABS et d’un anti-patinage, Piaggio frappe très fort. L’ambition est louable, mais ce dispositif était-il vraiment indispensable ? A l’instar du constructeur (lors de son lancement) nous étions parvenus à nous en convaincre. Cependant, le manque d’agrément, constaté durant les phases de freinage, entretien ici le doute. Certes, le système fait bien son travail et débloque à la demande, sans à coups ni surprise. Mais à quel prix ! Il faut des mains d’orang-outan pour attraper les leviers (non réglables), et des pognes de bucheron pour en obtenir quelque chose. La progressivité ? Connait pas. Le feeling ? Encore moins. Zéro pointé donc concernant le plaisir de freiner. Dommage ! Bien sûr, le défi technique n’est pas simple. En l’état, il n’est pas complètement relevé et il y a fort à parier que Piaggio n’en restera pas là.
Cela étant dit, le MP3 « sans » est aussi proposé au catalogue. Un essai des deux versions s’impose donc aux amateurs avant de s’engager.

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