Le photographe Hassan Hajjaj fait à nouveau parler de lui, en exposant ses photos de la série Kesh Angels, à New-York, à la Taymour Grahne Gallery, jusqu’au 7 mars.

Kesh comme Marrakech la marocaine, patrie d’origine du sieur Hajjaj, qui vit désormais en Angleterre.

Angels comme les one percent, les walkyries voilées mais extravagantes du photographe affirmant leur esprit de liberté et leur rébellion en chevauchant, dans des positions provoc’, des motos rutilantes.


« Le travail de Hajjaj joue sur un chamboulement des stéréotypes, le pouvoir du marketing, et la familiarité des objets de tous les jours, apportant une approche urbaine à ses multiples influences, ses objets et ses indicateurs culturels de façon à imprégner son travail d’une sorte de tension électrisante »
, explique la Taymour Grahne Gallery.

« Ses portraits de jeunes femmes portants le voile et la djellaba et posant sur des motos bouleversent les idées préconçues que l’on peut se faire des femmes arabes : ses modèles sont vêtues traditionnellement mais arborent un air de défi moderne, affichant des sourires rayonnants et des signes de jeunesse, d’indépendance, de fête et d’amusement. »

Les motos sont belles, mais n’ont que peu de valeur, à nos yeux de riches Européens : point de Harley-Davidson ici, mais de pâles copies chinoises de japonaises surannées. Les deux-roues que l’on trouve au Maroc. Peu importe, les symboles qu’elles véhiculent, la liberté, la rébellion, les rendent incontournables dans le cadre de Hassan Hajjaj.

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