Voilà un modèle de moto choisi avec soin : la Police Nationale utilisera, dans le département des Pyrénées-Atlantique, une Yamaha 600 Diversion comme moto banalisée, destinée à traquer les infractions des usagers casqués comme des automobilistes.

La bien nommée. Une Diversion faisant diversion, le choix est judicieux ! Et une moto banalisée pour le moins… banale, qui plus est ! Il reste que l’on doute de l’efficacité pédagogique de l’apparition de cette moto policière dans la circulation du sud-ouest. Avec un tel dispositif, le conducteur n’a-t-il pas la désagréable impression de se faire piéger ?

Pas d’états d’âme. Le préfet du 64, lui, n’a pas ces états d’âme, qui ne semble voir que la répression comme moyen de réduire le nombre de décès. Son souci s’avère que les motards ont représenté, en 2009, un tiers des morts sur la route, relate le quotidien Sud-Ouest sur son site Internet. Le représentant de l’État n’envisage aucunement de lutter contre la dangerosité des chaussées, ni d’améliorer la formation des automobilistes au partage de la route avec les usagers vulnérables, pour résoudre cette problématique.

Arsenal répressif au complet ! « Nous avons les radars automatiques embarqués, les contrôles de vitesse avec interception, les tests d’alcoolémie, ceux de stupéfiants… On veut améliorer ce système, avec un dispositif plus mobile, plus discret », précise le commissaire Thierry Alende, directeur départemental de la sécurité routière, dans Sud-Ouest. L’homme voit des délinquants partout… « Nous voulons inquiéter ceux qui commettent des infractions à répétition quand la police n’est pas dans leur champ de vision », résume le super-flic. Et bientôt dans les Pyrénées-Atlantiques, un policier derrière chaque motocycliste…

(Source Sud-Ouest)

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