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À l’appel de la Fédération Française des Motards en Colère de l’Aude (FFMC 11), près de 400 motards se sont retrouvés devant la sous-préfecture de Narbonne, pour exprimer leur opposition aux interdictions de circulation des deux-roues motorisés (2RM) d’avant 2000, programmées par la ville de Paris.

Discrimination
Les participants ont voulu apporter leur soutien aux motards parisiens qui avaient manifesté contre ce plan jugé discriminatoire le 8 février.

Le plan pour la qualité de l’air, visant la circulation automobile, a été rédigé par l’équipe de la maire de Paris, Anne Hidalgo, et voté par le conseil municipal, le 9 février. Faute d’un cadre réglementaire, il n’est pas encore applicable, mais a pour objectif d’exclure de la capitale les motos et scooters antérieurs à 2000, à partir de juillet 2016. L’interdiction serait ensuite étendue, jusqu’à arriver à interdire, en 2020, aux 2-roues d’avant 2015

Espace Liberté…
À Narbonne, le rendez-vous a été, judicieusement, fixé sur le parking de l’Espace Liberté. Les motards ont ensuite défilé dans le centre-ville avant de bloquer le boulevard Gambetta, le temps d’être reçu à la sous-préfecture.

Convaincre
La sous-préfète, Madame Obara, a reçu une délégation de la FFMC. Les motards ont déposé un texte de doléances contre ces mesures, qu’ils estiment antisociale, puisque ce sont les personnes les plusmodestes qui seront pénalisées. La FFMC 11 prévoit d’envoyer également ce document aux parlementaires et aux maires du département.

La réaction des motards de l’Aude pourrait sembler disproportionnée, Narbonne étant située loin de Paris, et se trouvant sans doute moins exposée aux émissions polluantes du trafic routier. Pour autant, il y a fort à parier que si ces mesures étaient appliquées dans la capitale française, d’autres villes et agglomérations de l’Hexagone lui emboîteraient le pas. Une hypothèse à même d’inquiéter les possesseurs de motos et scooters un peu partout en France.

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