En Moto GP, malgré une 3e place aux essais qualificatifs (sous la pluie), Valentino Rossi (Yamaha N°46) prend un départ prudent et ne pointe que 8e au premier tour. « Il Dottore » laisse Casey Stoner (Ducati N°27), Loris Capirossi (Ducati N°65), Marco Mélandri (Honda N°33) et Chris Vermeulen (récent vainqueur du GP du Mans) s’expliquer entre eux. Ils sont 7 pilotes à se battre comme des chiens pour un os.

Au 8e tour, Valentino Rossi qui a remonté ses adversaires un à un, porte son attaque sur Dani Pedrosa, qui s’est défait de Casey Stoner et de Marco Mélandri, et prend la direction des opérations.

Rien n’est joué il reste encore 14 tours de course et dans la longue ligne droite des stands, la Honda de l’Espagnol se montre bien plus rapide que la Yamaha de Rossi. Mais le maître sait contenir les assauts furieux du petit espagnol. Les deux hommes impriment un tel rythme à la course qu’ils creusent un écart grandissant avec leurs poursuivants que sont Stoner, John Hopkins (Suzuki N°21) et Alex Barros (Ducati N°4).

Au final, Valentino Rossi, a maintenu un écart de plus d’une seconde en course, face à Dani Pedrosa, l’emporte haut la main. Dans les travées du circuit c’est l’émeute et les fans envahissent la piste illico !

Casey Stoner, n’est pas loin de l’humiliation quand il se fait passer à trois tours de la fin par Alex Barros, qui prend la 3e place du podium. Avec cette nouvelle victoire Rossi réduit l’écart qui le sépare du jeune prodige Australien à 9 points seulement. Le soutien de ces fans a particulièrement ému « Vale » « Cela a été absolument incroyable de voir tous ces supporters habillés de jaune, autour du circuit. La course a été absolument parfaite pour moi. Et j’ai roulé comme si j’avais tous ces gens autour de moi ! »
C’est dire si le GP de Barcelone (9 et 10 juin) va se montrer déterminant pour la suite du championnat !

250 : Flamboyant Bautista

Au Mugello, Alvaro Bautista (N°19) impose son Aprilia au nez et à la barbe des renards de la catégorie 250. Le jeune espagnol, qui débute en quart de litre arrache la victoire de 87 millièmes devant son propre co-équipier : Alex de Angelis (N°3).

Hector Barbera (N°80) profite des déboires de Jorge Lorenzo, le champion sortant, pour prendre la 3e place du podium.

La course des quart de litre a donné lieu a bien des rebondissements : c’est tout d’abord la remontée fantastique de Jorge Lorenzo (N°1), qui qualifié en 20e position, apparaît dans le tiercé de tête peu après la mi course.

Barbera qui mène à ce moment là, devient fébrile quand son ennemi juré fait la jonction et il sort trop large : la sanction tombe immédiatement il est relégué en 5e position, loin du combat des chefs.

Dès lors on assiste à un combat de titans entre Lorenzo, de Angelis et Bautista, qui se passent à qui mieux mieux. Dans le dernier tour Bautista tente le tout pour le tout et passe en force devant Lorenzo. Dans cette opération, Lorenzo fait une touchette avec son pneu avant, qui l’envoie dans le bac à graviers ! Le champion sortant réussit à repartir pour sauver les points de la 8e place.

Restent seuls en lice Bautista et De Angelis qui passent la ligne d’arrivée quasiment côte à côte, le chrono donnant le jeune espagnol vainqueur.

125 : Domination espagnole

La course des 125 donne lieu, une fois de plus à un spectacle très haut en couleurs, près de 10 pilotes se sont disputés le leadership de la course durant les ¾ de la course.

La victoire revient d’extrême justesse à Hector Faubel (N°55) qui coiffe au poteau Sergio Gadea (N°33) de 20 millièmes. La troisième place du podium est arraché par Simone Corsi avec seulement un écart de 66 millièmes ! Dommage pour Gabor Talmacsi (N°14) qui échoue à la 4e place à deux doigts du podium, puisqu’il franchit la ligne avec un retard de 13 centièmes derrière le vainqueur.

Lukas Pesek (Derbi N°52) leader provisoire au classement, chute dans le dernier virage et rétrograde à la 3e place du général.

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