Les éditions Emmanuel Proust proposent depuis peu la version française d’un tome de la série fantastique américaine « Dead Run ». Au menu de cette BD post-apocalyptique, l’épopée sanglante d’un « transporteur ». L’enfer mécanique à la Mad Max est au rendez-vous !

L’histoire. Après la guerre nucléaire, dans un Los Angeles en proie aux attaques de mutants atomisés, Nick est un « transporteur » expérimenté. Quand le parrain de LA enlève sa sœur, il n’a pas d’autre choix que d’apporter un paquet très spécial à Las Vegas. Mais il doit emprunter la fameuse Dead Run, la route la plus dangereuse du pays. Pour la traverser sans encombre, il s’allie à la jeune et innocente Becki… Proie bien tentante, pour les mutants en tous genres qui croiseront leur chemin. Et ce mystérieux paquet, que contient-il de si important ?

La critique. Scénar’ minimaliste et dialogues à couper au couteau, images sanglantes qui déversent leur pesant de bagarres sordides et de poursuites explosives entre auto et moto… « Dead Run » ne déroge pas aux codes du genre futuriste mécanisé, et ça nous plait ! A mi-chemin entre « Mad Max », « Judge Dredd » et « The Transporter », les fans d’action et d’hémoglobine seront gavés de leur carburant préféré. A noter qu’une édition en VO de la BD est disponible en réduc’ sur le site de l’éditeur originel, Studios Comics !.

« Dead Run », scénario Andrew Cosby et Michael Alan Nelson, dessins Francesco Biagini, éditions Emmanuel Proust ; 112 p, 17 x 26 cm, 14,95 euros.

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