Pas évident pour un étudiant en bac pro de mécanique moto de se payer une participation au Moto Tour : « Mon père m’a payé l’inscription. Les frais et l’équipement, c’est moi. Je dois rembourser l’achat de la moto et j’ai plusieurs sponsors, en général les endroits où j’ai fait des stages. Mon budget est serré mais la seule chose pour laquelle je ne compte pas, c’est la moto. C’est une passion. »

Heureux
Pour sa première participation, Florian est heureux : « Ce rallye, c’est long, c’est fatiguant pour le physique. Mais c’est une belle aventure, on a roulé dans des paysages magnifiques, on a passé des virages les pieds dans la neige. On a aussi eu de bonnes bourres sur circuits et dans les spéciales. » Au Castellet, il a été jusqu’à faire frotter le cale-pied et poser le genou pour la première fois.

Un souci côté mécanique, un pignon de sortie de boîte baladeur, lui a valu 5 heures de pénalité dès le deuxième jour. « Les mécanos ont été super, ils ont réparé en même pas une heure. »

Un teigneux
Hors course, il continue quand même de rouler, de pointer à l’heure aux liaisons et de courir les spéciales. Et commence à penser à l’année prochaine. « Il est fort possible que je re-signe, avec la même moto. Soit je la modifie, avec une fourche inversée et de meilleurs freins, et je passe avec les modernes, soit je la garde telle quelle. »

Corinne Montculier