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Mondial de la moto ET de l’auto
Présenté comme un évènement éminemment novateur, le Mondial 2018 tire son inspiration des débuts de l’exhibition consacrée à l’auto et à la moto. De 1901 à 1986, 2-roues et voitures se sont en effet exposées dans un même lieu. Ce retour à la formule initiale est perçu, par les constructeurs 2-roues, comme une opportunité de toucher une clientèle difficile à capter. Ainsi, ils espèrent bien convaincre nombre d’automobilistes de passer au 125 mais aussi réveiller la passion de la moto chez tous ceux qui possèdent un permis A mais n’ont plus touché un guidon depuis des lustres.

Sacre de la mobilité et de l’intermodalité
L’idée d’un salon fusion semble en effet pertinente à l’heure où l’intermodalité est présentée comme le saint Graal de la mobilité (dont le concept même occupera à lui seul le pavillon 2.2). Et de fait, si bien des motards sont aussi, au gré des exigences de leurs déplacements, automobilistes, scootéristes ou cyclistes, pourquoi l’inverse ne serait-il pas vrai ? L’argument n’aura toutefois pas fait mouche chez Piaggio dont l’absence sera remarquée par les visiteurs du Pavillon 3 du parc des expositions de la porte de Versailles. Les motomobilistes n’auront donc pas le plaisir de tester l’assise des nouveaux MP3 350 et 500 (testés ici en vidéo). Les motards regretteront quant à eux l’absence de Moto Guzzi et d’Aprilia, deux marques tombées dans le giron du groupe italien.

De grands absents
La tenue concomitante du salon Intermot de Cologne (où se trouve actuellement une partie de l’équipe de Moto magazine pour vous fournir toutes les infos sur les nouveautés 2019), du 3 au 7 octobre, n’est pas étrangère à la désaffection de Piaggio qui a choisi d’honorer le rendez-vous allemand au détriment de la France, pourtant 1er marché européen du 2-roues depuis 2017. Le fabricant italien, qui sera évidemment présent à domicile, à l’Eicma de Milan du 8 au 11 novembre, a probablement délaissé Paris pour des questions budgétaires. La tenue de 3 salons internationaux en l’espace de 4 semaines seulement a en effet un coût qui impose des sacrifices. Ducati par exemple se contentera de présenter ses scramblers, à l’extérieur du Pavillon 3 et BMW limitera son show à l’exposition de quelques motos (dont probablement la nouvelle R 1250 GS à moteur « Shift Cam ») sur son stand automobile. Royal Enfield a également fait le choix de ne pas venir à Paris alors même que ses deux nouveautés 650 Interceptor et 650 Continental GT sont très attendues du public.
Exception faite de ces 4 marques, les grands noms de la moto ont répondu présents à l’appel pour animer les 22 000 m2 de l’exhibition.

Animations à gogo
Sur place les visiteurs pourront également profiter de plusieurs animations : une exposition de roadsters préparés, un parcours imaginé autour des routes et des machines d’exception, une expo des photos de Dingo, une démonstration de trial… sans oublier le stand de Moto Magazine où nous aurons plaisir à vous rencontrer.

Le Paris Motor Show en pratique
Adresse : Parc des expos de la porte de Versailles
Date : Du jeudi 4 au dimanche 14 octobre 2018
Horaires : de 10h à 20h. Nocturnes jusqu’à 22h les jeudi 4, vendredi 5, samedi 6, mercredi 10, jeudi 11 et vendredi 12
Tarifs : Un billet unique permet d’accéder à l’ensemble de l’exposition (auto, moto et mobilité). De nouvelles offres tarifaires ont vu le jour avec un prix d’entrée moindre pour les visites en heures creuses ou en fin de journée. 9 à 18 € pour les adultes en prévente selon le jour et l’heure, 9 € pour les 11-17 ans. Gratuit pour les moins de 11 ans.
Site internet : mondial-paris.com


En octobre 1955, soit plus de 60 ans en arrière, le salon de Paris réunissait déjà autos, motos et vélos.

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