ACTE 2
On prend les mêmes (presque) et on recommence !
1000 motards c’est donc le nombre officiel de manifestants de ce 10 septembre à Nantes. 1000 de moins que le 18 juin… Serait-ce le signe d’une mobilisation qui s’essouffle ? Serait-ce les « reculades » du gouvernement qui ont donné l’illusion d’un abandon possible de certaines
décisions du dernier CISR ? Qu’importe, le millier de manifestants nantais grossira les rangs des autres villes de France. Voiture, trike, side, scooter, 125, Solex, Mobylette, sportive, custom, roadster…. L’éclectisme des participants est en tout cas révélateur du public concerné. Le cortège
s’est donc promené dans Nantes en suivant un nouvel itinéraire, ce qui a provoqué, comme d’habitude, de nombreux bouchons et ralentissements.
ACTE 3
Entre la FFMC 44 et les radars, ça colle…
Ateliers déco donc, avec comme supports deux radars du périphérique nantais particulièrement « rentables ». Les panneaux avertisseurs de ces radars ont eu le droit, eux aussi, à une correction de texte plus réaliste : « Pour votre sécurité, payez un radar à 10000 euros ». C’est tellement vrai !
Seconde étape de cet atelier la pose de panneaux sur deux centres de contrôle de techniques histoire de leur rappeler notre bon souvenir et d’insister sur les revendications du collectif PA2CT* maintenant très médiatisés dans les manifestations de deux-roues motorisés.
Pour clôturer ce grand chantier de décoration quelques militants ont recouvert la vitrine de la permanence UMP avec des messages personnels à destination du gouvernement sans oublier de rappeler que pour 2012, un motard = 1 vote ! Qu’on se le dise….
ACTE 4
Le torchon brûle entre le CISR et la FFMC, le gilet fluo aussi !
Surtout sur le parvis de la préfecture de Nantes ! Une expérience a de nouveau été tentée : les décisions du CISR sont-elles inflammables ? Oui toutes. Elles y sont toutes passées avec le même succès, acclamées par les manifestants et accueillies à flammes ouvertes dans le brasero improvisé au pied du drapeau tricolore !
Des décisions absurdes qui sont donc parties en fumée, réduites en cendres. Si seulement les acteurs politiques de ce CISR pouvaient écouter la FFMC et toutes les associations qui militent pour une meilleure compréhension du deux-roues motorisé, on pourrait définitivement faire tomber le rideau sur un dossier qui n’aurait jamais dû exister. Il serait alors possible d’écrire un nouveau scénario plus réfléchi, plus censé, plus proche de tous les deux-roues motorisés… une utopie ? Non, une vraie solution pour améliorer intelligemment la sécurité de tous.
*PA2CT : Collectif de défense des cyclomoteurs anciens
** Solidarité Motards Accidentés
Fred Thibaudeau – Correspondant 44
