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Même si elle est un peu radicale à la conduite, comment ne pas craquer devant la MV Agusta Superveloce 800 ? Elle démontre avec brio que les néo-rétros ne sont pas toutes de gentilles merguez placides et qu’un vrai ADN sportif peut les animer, à l’instar de son 3-cylindres de 148 chevaux, rageur à souhait !

Le néo-rétro sportif, justement, c’est un peu aussi le crédo d’Alpine, dont la dernière A110 reprend les codes de la fameuse “Berlinette” en les sublimant. Bref, l’alliance des deux peut s’entendre, même si, commercialement, c’est un peu compliqué dans les deux cas. En effet, MV Agusta a vendu moins d’une quarantaine de motos en France de janvier à novembre 2020 inclus, tandis qu’après deux belles années, le soufflé A110 semble retomber, Alpine étant à - 87 % de ventes par rapport à l’an dernier.

Un gros coup de bleu, un petit coup de blues
Qu’à cela ne tienne, il faut savoir réenchanter le désir, comme on dit en marketing. Fans de MV Agusta, fans d’Alpine, serrez-vous la main devant cette très désirable Superveloce 800 en série limitée (110 exemplaires, logique). Au programme : du bleu, évidemment, des petits logos “Alpine” sur les flancs de carénage, de nouvelles jantes et quelques détails croquignolets, à l’instar de la lanière de cuir sur le réservoir.

Et sur le plan technique ? Bah non, là, il ne se passe rien, à part le montage d’un échappement différent de celui de la version standard. Ce qui donne un petit goût amer à la pilule tarifaire : des 20 000 € d’une Superveloce 800 standard, il faut passer à 36 300 € (aïe !) pour s’offrir cette série Superveloce Alpine. Ça tente quelqu’un ?

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