D’aucuns attribuent la paternité du side-car à un certain Jean Bertoux, chef armurier dans l’armée française, qui en 1892 a conçu un siège à roue unique attelable à un… vélocipède, la moto n’ayant même pas encore été inventée ! On a cependant retrouvé trace de deux brevets américains encore antérieurs, aux noms de J.H. Ray (1883) et de Kirk’s (1885).

Qu’importe si les Anglais n’ont que tardivement découvert cette « voiturette nouvelle et perfectionnée pouvant être reliée aux bicyclettes ordinaires et motocyclettes », ils lui ont en tout cas donné son nom et ses lettres de noblesse. À commencer par Thomas Frederick Watson, qui dès 1912 a fondé la Watsonian Folding Sidecar Co. Rien moins que le plus ancien constructeur de side-cars au monde, qui fête cette année son centenaire !

Après-guerre, quelque 200 attelages sortaient chaque semaine de l’usine Watsonian. Et le side était alors si populaire en Grande-Bretagne, qu’on n’hésitait pas à le transformer en barque, en caravane voire en forge mobile de maréchal-ferrant, comme en attestent les formidables archives britanniques de la compagnie cinématographique Pathé.

Que représente encore Watsonian aujourd’hui ? Pour le savoir, nous nous sommes rendus en Angleterre et avons visité les ateliers de cette vénérable firme. Un reportage à lire dans le tout dernier Dossier n°5 de Motomag dédié aux motos anglaises, of course.

(cliquez sur les images ci-dessous pour accéder aux vidéos)

SIDECAR BOAT




FOLDING CARAVAN




MOBILE FORGE


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