La Mutuelle des motards a réuni le 21 septembre des usagers et des professionnels du 2 et 3 roues pour confronter leurs points de vue et trouver des solutions aux problèmes posés par l’accidentalité supérieure des 3-roues par rapport aux autres catégories de scooters et motos. Parmi les professionnels figuraient deux concessionnaires, un formateur de moto école, un chargé de mission de la sécurité routière et un expert. Des assurés à la Mutuelle des motards ont également fait le déplacement pour exposer leurs usages, comprendre la raison de cette plus forte accidentalité des 3-roues et trouver des solutions susceptibles d’inverser la tendance.

Plus âgés, plus gros rouleurs, plus accidentés
Pour ouvrir le débat, la Mutuelle a commencé par faire un exposé statistique dont il ressort que le conducteur de 3 roues, CSP+ le plus souvent, est globalement plus âgé et roule plus que son homologue à 2 roues. La Mutuelle des motards a observé une fréquence d’accidents plus élevée qu’en deux-roues, moto ou scooter. Un constat qui va à l’encontre de l’image d’engin sécuritaire que n’a cessé de véhiculer le 3 roues depuis que le concept a été initié par Piaggio avec son premier MP3 présenté il y a plus de 10 ans.

Formé au 3-roues sur un 2-roues
Les échanges menés à Nice ont permis de déterminer que cette sinistralité accrue n’est pas liée à l’engin lui-même, qui n’est pas plus accidentogène en soi, mais plutôt aux conducteurs qui ne sont pas toujours bien armés pour appréhender les spécificités de ce véhicule, son poids, son gabarit et sa puissance. Le fait que la formation de 7 heures à la conduite d’un 125 cm3 ou d’un 3-roues soit le plus souvent effectuée sur un 2-roues est pointée du doigt.

Prévention avant tout
A l’issue de cette soirée, la Mutuelle des motards a signifié son intention de s’engager en faveur de la prévention en mettant sur pied une campagne de communication destinée à sensibiliser les conducteurs de 3-roues aux spécificités de leurs engins.

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