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Essai Leonart 125 Spyder : à bord Essai Leonart 125 Spyder : moteur Essai Leonart 125 : chopper de série Essai Leonart 125 Spyder : 12 ch pour cruiser

- Fini le compromis ou la vague copie, les motards désireux de rouler custom sans grand permis (A) pourront désormais s’offrir une « granndé » moto grâce au délire d’un Espagnol, M. Leonart.

- Jugez plutôt : 2,55 m de long (plus qu’une Harley Electra !), pneu de 160 à l’arrière, immense fourche plongeant vers des routes infinies, le tout emmené sauvagement par un bicylindre fonte de… 125 cm 3, soit 12 petits poneys. On s’y croirait presque !

- Il n’empêche : bien assis, les pieds posés loin devant sur les jolies commandes avancées chromées, le dos plié (mois d’1,70 m s’abstenir), le large guidon plat en main et l’œil rivé sur l’horizon de la jante de 21, on ne peut que faire un constat : l’essence même du chopper est là.

- Un sentiment vérifié dès le premier virage : il faut négocier sévère avec ses petits bras musclés (tatoo non livré) pour incliner la bête, toute désireuse de vous emmener tout droit, loin de la ville et des Smart qu’elle a bien du mal à contourner.

- Une fois chez les Yankees de Marne-la-Vallée, on prend un vrai plaisir à cruiser. Le bicylindre n’est pas en V, mais il laisse échapper un petit vrombissement de bon aloi sous les 90 km/h et délivre d’agréables accélérations et relances. Au-delà, la mécanique inspirée des twins Honda passés à la moulinette (liquide) chinoise – elle est fabriquée là-bas – chauffe vite et hurle telle un coyote (130 km/h compteur).

- L’« easy rider » en herbe criera lui aussi son mal de vivre à chaque cahot de la route, suspensions fermes oblige. Pour le consoler, il a droit à un petit sissy-bar pour ramener (inconfortablement) une demoiselle, à un petit rangement où se loge un chargeur de batterie.

- Mais il a surtout droit à un freinage dantesque (double disque à 2 pistons à l’avant) plutôt utile pour freiner les 195 kg de métal et de plastique chromé une fois arrivé devant le saloon. En revanche, il devra peut-être emporter sa boîte à outils. Mais ce n’est sans doute qu’une simple intuition.

Verdict. Osée, un poil kitch mais très amusante, la Leonart 125 Spyder offre une vraie part de rêve au non-initié. Vendue 4.200 € en France, cette fausse américaine demande un temps d’adaptation à son guidon et une bonne surveillance de la mécanique (problème de surchauffe). Mais elle donne en échange un plaisir inégalé à la conduite pour cette cylindrée.

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