La sagesse anglaise a parlé. « Le ministère des Transports n’a aucun argument pour soutenir que l’introduction d’une limitation de puissance moteur sur les motos soit une mesure efficace pour réduire les accidents. Elle ne croit pas que cette limitation soit nécessaire. » Ne vous réjouissez pas trop vite, cette phrase est tirée du site officiel du Premier ministre britannique.

Le « Number Ten » (en référence à l’adresse du bureau du Premier ministre : 10 Downing Street, à Londres) fut obligé de répondre par communiqué à une pétition fleuve alimentée par les motards anglais.

Souvenez-vous, en avril 2009, la Commission européenne avait émis la proposition que la limitation des 100 ch s’applique à tous les États membres de l’Union. Or, exception culturelle française oblige, nous sommes les seuls à profiter de cette attention. Cette proposition a provoqué un véritable tollé outre-Manche. Une pétition en ligne, qui s’intitule « Ne laissez pas passer la loi sur la limitation de puissance. La France en est le parfait exemple, cela ne marche pas. Ce qui importe c’est la formation et le comportement », a été envoyée au Premier ministre. Elle est signée par plus de 700 personnes.

Une vague de bon sens qui fait mouche. Le 19 octobre 2009, le gouvernement a répondu par communiqué. Il assure que la loi ne passerait pas, car elle ne constitue pas une solution au problème de sécurité routière.

Le communiqué précise également que, si chaque État peut imposer cette limitation au niveau national, il n’y aura aucune obligation pour tous les États membres.

Rassurez-vous donc, nous devrions rester les seuls à subir cette limitation.

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