Tous ensemble, automobilistes et motards étaient présents pour dénoncer la mesure du gouvernement visant à abaisser la vitesse de 90 à 80 km/h sur les routes du réseau secondaire. Une mobilisation exceptionnelle qui a engendré d’énormes difficultés de circulation notamment sur la rocade du Mans.

Carton plein
Il est 14h lorsque les usagers de la route mécontents quittent pour la manifestation du jour le parking rouge, situé zone du Panorama, face au circuit Bugatti au Mans. Ils ont répondu à l’appel lancé par la Fédération française des motards en colère de la Sarthe (FFMC 72). Les manifestants forment un long convoi, encadré par le service d’ordre de la FFMC 72 qui a reçu le renfort des antennes voisines, Mayenne (53), Indre-et-Loire (37), Orne (61) et Eure-et-Loir (28).

Opération escargot
Depuis le haut de la ligne droite des Hunaudières, motos et voitures se dirigent vers la voie rapide du contournement Ouest de la ville pour une opération escargot. Le défilé marque un arrêt de quelques minutes à hauteur du radar de la D338, l’occasion pour les militants FFMC d’aller à la rencontre des usagers manceaux qui se sont retrouvés bloqués aux intersections.

Blocage total
Les manifestants sont arrivés ensuite à la zone commerciale Nord, « Porte de l’Océane », l’entrée de l’autoroute A11. Volontairement la manifestation stoppe, occasionnant un arrêt total, dans les deux sens de circulation pendant près de 30 minutes. Le départ est à nouveau donné en direction du contournement Est, pour ensuite gagner le centre-ville, toujours en mode « opération escargot ». Les manifestants passent devant la cathédrale et la place des Jacobins avant d’arriver place Aristide Briand, devant les bâtiments de la préfecture du Mans pour la fin de la manifestation.

Avant la dispersion, une délégation de la FFMC 72 sera reçue par la directrice de cabinet du préfet.
Les militants de la FFMC sarthoise, après avoir remercié les participants du jour, ont prévenu qu’ils ne « lâcheraient rien », comme partout en France, et qu’ils sont prêts à se mobiliser de nouveau.

Frédéric Bard, correspondant Motomag pour la Sarthe

Publicité

Commentaire (0)