Dossier spécial Chine N°6 En Chine, la moto est avant tout utilitaire, cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’autres alternatives.
Avant tout utilitaire, la moto en Chine est aussi soureve de plaisir et de passion, voir de démesure.
Bars motards, clubs, runs sauvages, voyage au long cours…
Comme si le plaisir de la moto était universel.
Ah si tous les motards du monde se donnaient le … !
Chongqing Rider’s club
Le rendez-vous des « motards » à Chongqing se trouve au « Rider’s Legend Bar », rue Sha Chong Luo Road dans le quartier Sha Ping Ba à Chongqing.
C’est la propriété de Fu Zhi Yong, à droite, qui a créé ce lieu il y a quelques mois. A côté de lui se trouve son ami Sun Li, un fan de Mc Grath. C’est facile à trouver, il y a une moto suspendue en guise d’enseigne !
En images
Un club de fans de motos
Fu Zhi Yong est aussi le président du seul moto club de Chongqing, le cq7, qui revendique 1.200 membres dans la ville. C’est un vrai fan de motos, puisqu’il porte un T-shirt à la gloire de Kevin Schwantz et de son numéro 34.
Il existe des runs sauvages
Parfois les membres de son club se retrouvent et font des « runs » sauvages la nuit sur une portion de voie rapide désaffectée. Mais c’est relativement rare, puisqu’il n’existe qu’une vingtaine de « grosses » motos sur la ville. Enfin la police veille au grain. La plupart de ces grosses motos sont des 400 cm3, comme ici. Très souvent ce sont des modèles volés au Japon et entrés illégalement en Chine, car les taxes à l’importation atteignent très souvent 70% du prix de vente des machines.
Tour de Chine à moto
Wang Cheng Wang (à gauche) et Yang Ming (à droite) ne payent pas de mine mais ils en ont dans le cuir. En effet, ils ont décidé de faire le tour de la Chine à Moto sur des trails Jialing de 70 cm3.
« Cela représente un périple de 20.800 km », explique Wang Cheng Wang. Ce journaliste de 43 ans, du Helong Jiang Daily, a pris un congé sabbatique pour pouvoir effectuer ce tour de Chine à moto.
Partis de la ville de Harbin (à 1400 km au nord-ouest de Pékin), dans la province de Heilongjiang, avec son compagnon de route ils vont mettre huit mois à effectuer leur périple.
« Ce tour de Chine est notre deuxième tentative », explique Wang Cheng Wang. « Nous avions tenté la même aventure, il y a deux ans, mais nous avons été refoulés dans certaines parties de la Chine à cause du Sras. »
Le choix et la cylindrée des motos choisies peut sembler curieux, mais « Il faut avoir des motos très légères pour passer sur les routes de montagne, notamment quand nous allons nous diriger vers Lhassa », explique encore Wang Cheng Wang. Ici, ils reçoivent leurs montures de M. Luo Wencai, au centre, le responsable du Motosports Club de la marque.