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Samedi 4 décembre 2004, le Préfet a donc convoqué une réunion préparatoire aux « Assises de la sécurité Routière » qui auront lieu au mois de février prochain. Et c’est devant un parterre de personnalités, d’associations, d’ entreprises et d’institutions de tout genre que le Préfet a disséqué la situation : « Les classes d’âge les plus touchées sont les jeunes de 17 à 24 ans (surtout la nuit du samedi au dimanche) et les plus de 60 ans (27% du total) ». Il a martelé son message « Bien sûr, nous relayons la politique nationale de sécurité routière, mais il nous faut une politique charentaise spécifique car ce sont surtout les Charentais qui meurent sur les routes de Charente soit 90% des victimes »

Pour ce faire il a lancé un appel à toutes les bonnes volontés et sollicite le soutien des participants : « Vous allez être appelés à former des groupes de travail qui se réuniront durant l’hiver, le but : proposer des actions concrètes pour 2005 ».

Des actions concrètes pour 2005

Parmi les thèmes de travail proposés, plusieurs font la part belle à la prévention : la pédagogie de la route, les éléments de sécurité, la santé et la route, l’amélioration des infrastructures, les 2 roues, la communication etc...
Les actions retenues seront menées de mars à juin puis de septembre à novembre 2005, avec un thème fort par mois. Bien sûr, une analyse fine des accidents passés devra être faite et le Préfet d’affirmer « Oui, le programme REAGIR doit être relancé en Charente ».
H. Bousiges propose aussi qu’il y ait un correspondant de sécurité routière dans chaque communauté de communes.

La sécurité Routière c’est bien d’en parler, agir et s’en donner les moyens c’est mieux. Ainsi le secrétaire de la FFMC 16 présent, dénonce le manque de moyens accordés par l’Inspection Académique pour l’apprentissage des règles de sécurité auprès des élèves. Ainsi si l’Attestation Scolaire de Sécurité Routière 1er niveau (en classe de 5ème) bénéficie d’heures de préparation dans le cadre des heures d’enseignement, il n’en est pas de même pour l’ASSR 2ème niveau, devenue obligatoire pour passer le code de la route.

Alors mobiliser les énergies bénévoles pour lutter contre l’insécurité routière est une noble tâche, mais sans moyens financiers, cette volonté pourra-t-elle se traduire à long terme sur le terrain ?

Il est vrai que dans ce domaine la priorité des autorités est d’investir dans des radars et dans la chaîne de sanctions automatisés. Sur ce la FFMC 16 a proposé, au Préfet d’organiser des journées de sensibilisation « en situation », sur des scooters, auprès de tous les jeunes scolarisés dans les collèges de Charente. Ce sera sans aucun doute un excellent moyen de toucher et de sensibiliser ces conducteurs auto et moto de demain.
Rendez vous en février 2005 pour savoir de quoi ces Assises vont accoucher.

Thierry Dupuis correspondant Charente

Pour s’inscrire aux groupes de travail :
jean-francois.lambert
(Coordinateur de la sécurité Routière de la Préfecture de Charente)

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