L’affaire avait fait grand bruit en octobre 2013 : le patron de l’Agence nationale de traitement automatisé des infractions (Antai), Jean-Jacques Debacq, était épinglé par Mediapart pour avoir fait payer des prunes personnelles par son administration.

Il avait été contraint de démissionner au moment des faits. Et fin mai 2017, le tribunal correctionnel de Paris l’a condamné à 1 000 € d’amende pour détournement de bien public (concernant les contraventions) et faux et usage de faux.

Jean-Jacques Debacq avait déclaré que, d’une part, les verbalisations avaient eu lieu dans le cadre de ses activités professionnelles alors que la majorité des douze PV de stationnement et six de radar avaient été dressés durant des jours fériés. Il avait par ailleurs déclaré que le conducteur ne pouvait être identifié sur les photos des contrôles, alors que lui seul ou son chauffeur prenait le volant de l’auto immortalisée par les radars. Tel et pris qui croyait prendre…

Publicité

Commentaire (1)