Jugée incontrôlable par les pilotes de l’époque, la TZ-750 de flat track, extrapolée du modèle de GP, ne répondait qu’à ses maîtres : Kenny Roberts et Ben Bostrom. En 1975, Kenny Roberts remportait l’Indy Mile sur le monstre Yamaha.

En 2009, à l’occasion du GP d’Indianapolis, il reprenait le guidon de sa TZ. Pour les nostalgiques, l’événement a été immortalisé par Yamaha USA dans un court documentaire vidéo, où le champion revient sur sa victoire et sa machine fétiche.

Travers et cylindres à trous
Comme toutes ses concurrentes, principe de la catégorie, la TZ-750 ne possédait pas de frein avant. Outre le talent de son pilote, la différence se marquait dans sa puissance et sa vitesse : le 4-cylindres 2-temps de 750 cm3, développant près de 130 ch, pouvait atteindre une vitesse de pointe avoisinant 250 km/h.

Les pilotes jugeaient la TZ incontrôlable, l’American Motorcyclist Association (AMA) l’a considérée dangereuse : après sa victoire de 1975 aux mains de "King Kenny", l’AMA a donc décidé de bannir cette machine des compétitions.

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