Bilan occasion

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Kawasaki ER6-F : logique déclinaison Kawa ER-6 : rétroviseurs... de coude ! Kawasaki ER6 : tableau de bord Kawasaki ER-6 : géométrie en évolution.

Hormis le tarif très attractif, la principale motivation d’achat réside dans l’attrait d’un look très moderne qui fait que cette Kawasaki donne un brutal coup de vieux à ses concurrentes. Très facile à prendre en main, l’ER-6 fait merveille auprès des motards novices (en 34 ch) ou de ceux qui remettent le pied à l’étrier après quelques années sans guidon. Son caractère moteur vif et enjoué dans les tours ainsi que sa partie-cycle précise et ludique prouvent qu’il n’est pas besoin d’une grosse cylindrée à quatre cylindres pour s’amuser sur deux roues.

Les adeptes des virolos de montagne s’amusent d’ailleurs à suivre le rythme d’engins autrement plus musclés ! Polyvalente, légère et maniable, la machine s’adapte aussi bien à l’utilisation urbaine qu’aux trajets routiers (surtout en version F). La place passager bien conçue (selle, poignées, repose-pieds) permet même d’envisager de longues sorties en duo.
Le freinage, à la fois puissant et facile à doser, satisfait l’ensemble des propriétaires (et l’ABS en option rassure les débutants). Côté pratique, l’instrumentation complète et lisible fait l’unanimité, de même que l’accessibilité du réglage de l’amortisseur, les crochets et filins d’arrimage pour les bagages ou l’emplacement pour l’antivol (à condition de choisir un modèle à anse courte).

Points à surveiller :

Problème fréquent 20 % et + :

- Le radiateur est très exposé aux projections et peut avoir été perforé ou endommagé (suintements, fuites). Certains propriétaires prévoyants l’ont mis à l’abri derrière une grille de protection. À privilégier.

Incidents rares 2 à 19% :

- Les roulements (roues, direction, bras oscillant) peuvent présenter une usure prématurée (wheeling, « saut » de trottoir...).
- Traquer grondements et points durs.
- Contrôler l’état du sabot sous le moteur et de l’échappement, parfois endommagé par un choc (garde au sol réduite).

Incidents isolé - de 2% :

- L’usure des disques est à contrôler dès 20 000 km. Elle est plus sensible sur les versions ABS, aux freins généralement exploités avec moins de retenue.
- Fissure possible sur le cadre, plus précisément au niveau du gousset soudé qui maintient la fixation moteur avant droite.
- Les protections latérales (patins ou « roulettes ») peuvent accélérer l’avarie par effet de balourd. Prise en charge en SAV.
- Corrosion galopante. Le cadre recèle nombre de recoins où la rouille prospère, mais le phénomène peut s’étendre au réservoir (intérieur, abords du bouchon), à la visserie et à l’échappement.
- Eviter les modèles issus de la coupe de marque, repérables à de multiples indices (visserie freinée, reniflards ligaturés, marquages, habillage neuf...).

Consommables :

- Pneu Av de 8 000 à 30 000 km moyenne 20 000
- Pneu Ar de 3 000 à 20 000 km moyenne 12 000
- Plaquettes Av de 12 000 à 25 000 km moyenne 20 000
- Plaquettes Ar de 18 000 à 30 000 km moyenne 25 000
- Kit chaîne de 5 000 à 35 000 km moyenne 20 000
- Conso moyenne 5,5 litres/100 km

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