La BMW K 1200 GT adopte le nouveau châssis en aluminium équipé du train avant Duolever et du Paralever « EVO » pour l’arrière. Le 4 cylindres est monté en position transversale et la machine est équipée d’un carénage intégral qui offre une protection impériale. Le guidon peut se régler en hauteur sur 40 mm et la selle passer de 820 à 840 mm.

En ville, suspension pilotée ESA en mode « confort », l’exercice n’est qu’une formalité malgré un gabarit respectable. Le rayon de braquage est satisfaisant et si le poids de la moto se fait plutôt oublier, la transmission n’est pas un modèle de douceur. Ce qui impose un savant dosage de l’embrayage et des gaz.

Sur départementales, l’ESA en mode « sport », cette BMW K 1200 GT est impériale sur l’angle et sa stabilité est tout bonnement incroyable eu égard à son poids. Les courbes s’enchaînent avec décontraction et confiance et le rythme s’accélère sans qu’on ait besoin de se battre avec la machine. Cette sensation de « contrôle total » est son plus sûr atout face à la concurrence. Le poids ne se fait sentir que lors des changements d’angle très rapides. Le couple vous extrait de virages avec vigueur sans avoir à jouer du sélecteur. Nul besoin d’aller taquiner la zone rouge.

La K 1200 GT est équipée de l’intégral ABS EVO version partiellement intégrale. Il permet de profiter pleinement des capacités dynamiques de la moto. L’ABS sait se faire discret et ne vient pas interférer avec le style de conduite du pilote.

Sur autoroute, le confort et la protection offerts frôlent la perfection. Bulle relevée en fonction du gabarit du pilote, chauffage de l’assise et des poignées, ESA en mode « normal » et régulateur de vitesse enclenché, on abat les kilomètres sans le moindre signe de fatigue, seul ou en duo. La bulle en position haute ne génère aucun remous parasite, ni de sensation de « poussée dans le dos ». Bref, la K 1200 GT fixe une nouvelle référence.

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