Etes-vous favorable à l’autorisation de circulation des 2-roues motorisés dans les couloirs de bus ?
L’utilisation des couloirs de bus pose d’autres problèmes liés aux arrêts de ceux-ci : ne fermons donc pas la réflexion, bien au contraire. Des solutions pragmatiques peuvent en sortir, y compris en fonction des problématiques locales.

Préconisez-vous d’autres mesures propres à favoriser la sécurité des conducteurs de deux-roues ?
Il est indispensable de mieux protéger les conducteurs de deux-roues, notamment en leur proposant des équipements plus visibles. Nous devons renforcer la sécurité de ces conducteurs qui sont les plus vulnérables et les plus exposés aux dangers de la route. Enfin, j’insiste sur la formation à la sécurité routière des enfants et des jeunes, et ce dès le plus jeune âge.

Les deux-roues motorisés se sont développés en ville ces dernières années. A votre avis, contribuent-ils à améliorer l’environnement ou au contraire à augmenter la pollution ?
Il est difficile de répondre globalement à cette question, tant les résultats dépendent des habitudes de conduite et du développement des autres modes de transport. C’est pourquoi ma priorité va au développement des transports en commun, qui sont beaucoup moins polluants rapportés à l’usager - en particulier ceux fonctionnant à l’électricité.

Toujours d’après votre expérience, les conducteurs de deux-roues ont-ils eux aussi des progrès à faire ? Dans quel domaine ?
J’estime que le respect des autres est la règle fondamentale de la vie en collectivité. Nous devons veiller à une cohabitation harmonieuse des différents modes de déplacement. A ce titre, le développement des « zones 30 » dans le cœur des villes, par exemple, me semble un outil utile pour permettre aux motards, aux automobilistes, aux cyclistes et aux piétons de circuler ensemble en étant attentifs les uns aux autres.

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